Encore méconnue et diagnostiquée très tard, l’endométriose touche pourtant des millions de femmes dans le monde. Pour mieux les prendre en charge, la Fondation Urgo finance un programme de recherche et soutient plusieurs initiatives originales, comme la course ENDOrun et le podcast Parlons d’Endo.
Aussi invalidante qu’incomprise, l’endométriose touche une femme sur dix dans le monde. Si elle n’engage jamais le pronostic vital, la maladie induit cependant des douleurs pelviennes parfois très vives. Ainsi qu’un grand nombre de symptômes et complications — règles hémorragiques, fatigue chronique, infertilité, etc. — qui peuvent avoir un impact important sur la vie personnelle, conjugale, sociale et professionnelle des personnes affectées. Et ce d’autant plus que dans un tiers des cas, les traitements hormonaux prescrits ne fonctionnent pas.
La diversité et la complexité des symptômes, leur méconnaissance par le corps médical et le tabou sociétal régnant parfois sur ces sujets font que le délai moyen avant diagnostic est de sept ans. Autant de temps pendant lequel les femmes victimes d’endométriose souffrent en silence, vivant avec un handicap invisible sur lequel ni leur médecin ni elles-mêmes ne parviennent, pendant longtemps, à poser de mots. Une forme de double peine, qui allie douleur et incompréhension, détresse et sentiment de solitude.
La Fondation Urgo s’associe à l’INSERM pour des traitements personnalisés
C’est pour lutter contre cette maladie complexe que la Fondation Urgo se mobilise. La Fondation mène ainsi des actions de formation des professionnels de santé, dans l’objectif d’accélérer les diagnostics et d’optimiser la prise en charge. La Fondation Urgo agit également en faveur de la sensibilisation du grand public et promeut la prise en charge de la douleur par l’électrothérapie TENS. Enfin, la Fondation Urgo s’est associée à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) afin de soutenir la recherche sur l’endométriose.
Initié en 2023, ce partenariat entre l’Inserm et la Fondation Urgo vise à financer un projet de recherche, qui ambitionne de développer un modèle de reproduction de l’endomètre permettant une approche préclinique qui prédira la réponse des patientes aux thérapies hormonales. D’une durée de deux ans, l’investissement consenti par la Fondation Urgo finance notamment les frais expérimentaux, l’achat d’équipement et les frais de promotion de l’étude clinique. Objectif : limiter les échecs thérapeutiques et tendre vers des traitements personnalisés.
Les collaborateurs d’Urgo courent contre l’endométriose
L’engagement d’Urgo contre l’endométriose ne se limite pas à un simple effort financier et de recherche. Ce sont tous les collaborateurs du groupe URGO qui s’impliquent, comme en témoigne la participation, en novembre 2023, d’une centaine de salariés des sites Urgo de Chenôve et de Paris à l’ENDOrun, une course de soutien aux femmes atteintes d’endométriose. Une belle et joyeuse démonstration de solidarité, qui s’inscrit dans un effort plus vaste de sensibilisation du grand public face à cette maladie. Un évènement auquel la Fondation Urgo a, cette année encore, apporté son soutien en devenant partenaire de l’édition 2024 de l’ENDOrun.
Parce que l’ignorance ou la méconnaissance de la maladie demeurent les premiers obstacles dans la lutte contre l’endométriose, la Fondation Urgo soutient également la Saison 2 du podcast Parlons d’Endo : un programme original et pédagogique, présenté par Tiphaine Lebrun. Dans deux épisodes inédit, Tiphaine et la chargée de recherche à l’Inserm Axelle Brulport, « démêl[ent] le vrai du faux quand on parle d’endométriose ». Pour les deux femmes, « 180 millions de femmes qui se réveillent ça peut faire du bruit. Il faut parler d’endométriose pour que les choses changent, c’est un grand combat de femmes à mener ».