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Embouteillage de satellites en orbite, qui va réguler le trafic ?

Crédits : Capture vidéo

Il n’y a pas que sur nos routes que le trafic est compliqué à cause des embouteillages, il en est de même sur l’orbite terrestre. En effet, de plus en plus de satellites sont lancés pour satisfaire notre demande en communications toujours plus croissante. Mais comment gérer cet intense trafic ?

À travers le monde, nombreuses sont les sociétés, publiques ou privées, qui lancent des satellites pour les placer en orbite afin de satisfaire une demande toujours plus forte en terme d’accès à internet, à la télévision et à tous types de communications en général. Au cours des cinq dernières années, le nombre de satellites opérationnels à grimpé de 40% et aujourd’hui, près de 1400 satellites actifs sont au-dessus de nos têtes. Dans les cinq années à venir, ce nombre pourrait plus que doubler selon les officiels.

Un accroissement qui est dû à une demande en communications plus forte donc, mais également au développement technologique des satellites qui deviennent de plus en plus petits et plus faciles à construire. Au cours des prochaines années, de grandes compagnies telles que SpaceX, Boeing ou encore OneWeb planifient l’envoi, non pas de petits satellites isolés, mais de constellations entières de petits appareils pour développer les communications à travers le monde. Une situation qui inquiète compte tenu du trafic qui va s’intensifier, puisque cette co-navigation reste très peu contrôlée.

Aux États-Unis, le Pentagone a toute liberté de suivre les appareils suivant l’orbite terrestre, ainsi que de diffuser les avertissements nécessaires en cas de danger potentiel, mais n’a aucun pouvoir pour demander à quelque opérateur que ce soit de déplacer son satellite pour éviter une éventuelle collision. Au Congrès américain, une proposition vient d’être faite pour que ce soit l’Administration fédérale d’aviation (FAA) qui prenne en charge le trafic orbital, une prise en charge qui va devoir être rapidement déléguée si l’on veut continuer sur cette dynamique.

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Rédigé par David Louvet-Rossi