Les rapports sexuels les plus longs ne sont pas forcément un gage de plus grand plaisir. C’est ce que vient révéler une récente étude qui a étudié la question de la durée « idéale » pour prendre suffisamment de plaisir au cours d’une relation sexuelle.
Bien entendu, nombreux sont les facteurs à entrer en compte dans l’atteinte d’un orgasme et ces facteurs varient généralement d’une personne à l’autre. Mais c’est une idée reçue qui vient là d’être mise à mal, celle qui veut que plus un rapport sexuel dure dans le temps, plus grand soit le plaisir.
À l’Université Behrend de Pennsylvanie, des chercheurs ont mené une enquête, publiée dans la revue Science Daily, pour laquelle ils ont demandé à 50 volontaires de noter la durée de leurs rapports et leur niveau de satisfaction, pendant une période de 10 ans. À noter que c’est l’acte en lui-même qui a été évalué, ne prenant donc pas en compte les préliminaires.
Les données collectées par les chercheurs ont révélé que pour une majorité des volontaires, un rapport d’une durée allant de 3 à 7 minutes était jugé « suffisant », et un rapport allant de 7 à 13 minutes était jugé « très satisfaisant ». Pas de surprise pour les rapports d’une durée allant de 1 à 2 minutes qui sont jugés comme « frustrants ». En revanche, ceux qui duraient entre 10 et 30 minutes étaient majoritairement qualifiés de « trop longs ».
Il ne s’agit pas là de donner une durée idéale pour un rapport sexuel, mais plutôt de donner une norme et démystifier l’acte sexuel à rallonge afin de ne pas focaliser son attention sur le fait de faire durer un coït, mais plutôt sur la qualité de l’acte en lui-même, quelle qu’en soit la durée.
Sources : Society for Sex Therapy and Research, medisite, metronews