La nouvelle recrue de la police de l’émirat n’est autre qu’un robot, le premier d’une longue série visant à représenter 25 % des effectifs d’ici un peu plus d’une dizaine d’années. S’agit-il d’une vraie révolution ou d’une fausse bonne idée ?
Ce n’est pas les avertissements qui manquent dans le domaine de la science-fiction ! Et pourtant, l’émirat de Dubaï a jugé bon de creuser dans la voie du robot-policier. Le premier de ces robots est entré en service au début de cette semaine, pour le plus grand bonheur du directeur du Future Shaping Center de la police de Dubaï, Abdullah Bin Sultan :
« En 2030, nous voulons que les robots représentent 25 % de robot de nos effectifs de police », des propos recueillis par la CNN.
Dans les semaines à venir, d’autres robots identiques renforceront la police de l’émirat. Ces derniers pèsent 100 kg pour 170 cm et sont également équipés d’un détecteur d’émotions pouvant interpréter les gestes de mains et les expressions faciales. Leur mission ? Patrouiller dans les rues et surprendre les délinquants notamment par le biais de vidéos, mais ils ne pourront sûrement pas poursuivre d’éventuels fuyards. Cependant, la capacité de coller des amendes sera bien une possibilité.
Il faut savoir que ces robots ont été également pensés pour aider la population en cas de soucis et pour répondre aux requêtes. Cela pourrait être utile entre autres pour les touristes puisque les machines parleront neuf langues. Bien que les polices du monde ont souvent imputé aux robots une utilité répressive et violente, il s’agit tout de même de la première fois que l’on pense davantage à leur rôle dans la société. En effet, les capacités de ces robots dubaïotes en feront des membres de la société et de vrais policiers aux yeux de la loi.
À Dubaï, les autorités désirent aller plus loin dans leur projet puisqu’il est également question d’établir une base de données génétiques et d’arriver, toujours à l’horizon 2030, à un taux de 50 % de bâtiments de police capables de produire leur propre énergie.