Il y a plus d’une centaine d’années, le Titanic coulait dans l’océan Atlantique nord après avoir heurté un énorme iceberg. Récemment, des géographes ont retracé le parcours de cet iceberg par le biais de travaux d’envergure.
Le célèbre Titanic fait régulièrement son apparition dans les médias. Dernièrement, il était question d’explorer le navire en réalité virtuelle, des raisons de la possible disparition définitive de l’épave, du traitement réservé aux dépouilles des passagers pauvres ou encore de la construction d’une réplique du navire en Chine. Il y a peu, des chercheurs ont également évoqué la possibilité que l’iceberg ne soit pas le seul responsable du naufrage.
Justement, c’est ce même iceberg qui avait fait l’objet de recherches en 2014, publiées dans la revue Weather et menées par deux géographes britanniques. Les chercheurs ont passé à la loupe les courants et les conditions météorologiques de 1911 et 1912, année du naufrage, et ont pu retrouver l’origine de l’iceberg.
Les géographes ont déterminé, par le biais d’une modélisation, que l’iceberg responsable du naufrage du Titanic provenait de la région de Paamiut, sur la côte sud-ouest du Groenland. Ce dernier faisait partie de glaciers formés il y a plus de 100 000 ans et se serait détaché vers la fin de l’été 1911. Avant de croiser la route du navire, l’iceberg aurait dérivé durant six longs mois. Selon les estimations, les dimensions de l’iceberg étaient impressionnantes : 17 mètres de hauteur et 125 mètres de longueur pour une masse d’1,5 million de tonnes. Cependant, lors de la collision, l’objet était moins impressionnant qu’au moment où ce dernier s’était détaché car sa masse était alors de 75 millions de tonnes !
Mais comment l’iceberg a-t-il pu se retrouver sur la route du Titanic ? Une théorie estime que la Lune a joué un rôle prépondérant dans la catastrophe. En effet, trois mois avant l’accident (janvier 1912), une énorme marée s’est produite suite à un alignement rare entre la Terre, le Soleil et la Lune. Cependant, cette théorie ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté scientifique.
Sources : Science & Vie – Slate