La tragédie des tours jumelles du World Trade Center avait à l’époque fait l’objet d’une présentation interne du FBI donnant des détails sur les attentats. Ce document a été révélé il y a peu par un site d’information américain.
Les attentats du 11 septembre 2001, imputés à l’organisation terroriste Al-Qaïda, ont fait presque 3000 morts. En mars 2017, alors que le Federal Bureau of Investigation (FBI) publiait des photos inédites de l’attaque, un document interne de ce même bureau a été parallèlement diffusé par le site d’information Florida Bulldog, spécialisé dans le journalisme d’investigation. Celui-ci contenait majoritairement des informations non-classifiées mais surtout, d’autres éléments censurés à l’époque.
Il s’agit d’un diaporama baptisé Overview of the 9/11 Investigation (PDF en anglais / 57 pages) obtenu du FBI après le verdict d’un procès intenté par Florida Bulldog dès 2015. Une ONG nommée Government Attic, gérant une base de données d’archives publiques, a également obtenu ledit document en brandissant la loi Freedom of Information Act (FOIA).
Les informations contenues dans le document sont relatives aux 19 terroristes ayant perpétré les attentats, dont un portrait a été dressé. Pèle mêle, le diaporama fait état d’enquêtes préliminaires, d’images de vidéosurveillance d’aéroports ainsi que d’autres preuves telles qu’un ticket de caisse qui aurait appartenu à Nawaf al-Hazmi, un terroriste impliqué dans le détournement du Vol AA77, le troisième avion qui s’est écrasé sur le Pentagone (voir ci-dessous).
Une enquête a donc été menée après l’invocation du Freedom of Information Act, qui s’est concentré sur les raisons ayant poussé le FBI a gardé ces informations secrètes. L’ONG Government Attic a entre autres accusé le bureau d’avoir censuré des informations concernant le financement des attentats mais le FBI a indiqué avoir voulu éviter de « dévoiler des techniques et procédures utilisées par les investigateurs et le personnel judiciaire ».
Il s’avère que le FBI a modifié 13 pages du document et en aurait fait disparaitre 9 autres, qui auraient été considérées comme un danger concernant à la fois le secret des affaires, la vie privée ainsi que la défense nationale. Le juge de Miami en charge du dossier n’a cependant pas rendu le verdict espéré par les plaignants et a donné raison au FBI. Ainsi, les informations manquantes ne seront peut-être jamais connues du public et resteront donc bel et bien censurées.
Sources : RTL – Motheboard