La disparition des dinosaures est généralement associée à la chute d’une météorite. Mais il en existe plusieurs autres, notamment celle des coulées de lave Deccan. Le géophysicien Mark Richards et son équipe ont essayé de relier ces deux hypothèses.
Avant tout, revenons un peu sur les différentes hypothèses à propos de la disparition des dinosaures.
La plus connue est celle de l’impact d’un astéroïde sur la terre. Il mesurait environ 10 km de diamètre et s’est écrasé sur la péninsule du Yucatan au Mexique. L’ampleur du phénomène a été planétaire. L’impact a délivré une puissance comparable à 5 milliards de bombes comme celle d’Hiroshima. C’est donc une hypothèse probable de l’extinction des dinosaures. (En savoir+)
De cette hypothèse en découle une autre : après la catastrophe, le souffre rejeté dans l’atmosphère par l’astéroïde s’est mélangé à l’eau. En peu de jour, des pluies très acides sont tombées changeant l’écosystème maritime et terrestre. Bien que l’astéroïde ait tué une grande partie des espèces, cette hypothèse associe leur disparition aux changements climatiques et écologiques qu’il aurait entraînés (En savoir+)
L’épisode d’éruptions volcaniques est une autre cause possible de l’extinction de masse. Le plateau du Deccan en Inde a connu des éruptions volcaniques très violentes sur une période assez brève coïncident avec la disparition des dinosaures. Ces éruptions ont libéré dans l’atmosphère une grande quantité de gaz à effet de serre. Cela a entraîné des changements climatiques importants et successifs, exterminant les espèces non adaptées. (En savoir+)
Il est sur que les deux événements, la météorite et les éruptions ont joué un rôle dans l’extinction des dinosaures. Pour certains scientifiques comme Mark Richards, ils sont même liés. En effet, pour lui et son équipe, l’impact de la météorite fit « sonner la terre comme une cloche ». Les tremblements de terre alors créés n’auraient certes pas suffi à faire fondre le basalte et déclencher une éruption volcanique dès son fondement. Ils auraient cependant donné un coup de punch à un volcan déjà existant depuis des milliards d’années et attendant son heure.
Cette hypothèse a l’avantage d’être vérifiable. En effet, elle prédit que l’impact et le pic d’éruption du Deccan sont espacés de 100 000 ans. Il ne reste plus qu’à comparer la théorie avec les faits pour appuyer ou rejeter cette théorie nouvelle. On sait déjà que les éruptions massives ont commencé après l’astéroïde.
Source : futura sciences, newscenter Berkeley