Tout récemment, l’ONU a fait part de son désir d’intensifier la lutte mondiale contre la pollution des plastiques. Comme chacun sait, ces déchets polluent les océans et contaminent animaux et humains.
Une déclaration importante
« D’ici 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans la mer, […] des micro-plastiques sont désormais trouvés dans le sel et dans l’eau, […] chaque personne sur la planète est présumée avoir du plastique dans son corps », a déclaré Maria Fernanda Espinosa, présidente de l’Assemblée générale de l’ONU selon un communiqué du 4 décembre 2018.
Il s’agit d’intensifier la lutte actuellement menée contre les déchets plastiques, une initiative soutenue par le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne – particulièrement actif dans son pays. Maria Fernanda Espinosa a également précisé que « 80 % des plastiques finissent dans les océans », c’est-à-dire « entre 8 et 12 millions de tonnes » par an.
Une nouvelle campagne mondiale
Rappelons qu’en février 2017, l’ONU avait lancé une opération baptisée #OcéansPropres, destinée à éliminer – d’ici à 2022 – les micro-plastiques présents dans les cosmétiques et à limiter l’utilisation de plastique à usage unique. Il s’agissait d’une initiative prise lors du Sommet mondial sur les océans organisé à Bali (Indonésie).
L’intensification de la lutte se traduira par une nouvelle campagne mondiale de sensibilisation avec un premier événement à New York (États-Unis). En avril 2019, de nouveaux engagements seront signés avec des pays tels que la Norvège et Antigua-et-Barbuda. L’ONU prévoit également de fortement limiter l’utilisation de plastique dans ses propres agences, et de saluer les initiatives individuelles et collectives menées autour du globe.

De nombreuses initiatives existent déjà
Si l’ONU estime qu’il faut intensifier la lutte contre les déchets plastiques, les actions déjà menées ne manquent pas. Outre les restrictions sur l’utilisation du plastique, des solutions techniques et technologiques sont actuellement mises en place ou en cours d’élaboration, qu’il s’agisse de nettoyage des océans ou d’autres alternatives.
Une association française a par exemple mis au point un prototype de machine baptisée Chrysalis, capable de transformer les déchets plastiques en carburant. Citons également le projet Ocean Cleanup dont la première barrière flottante a été posée en mai 2018 au large de San Francisco (États-Unis). Le mouvement de l’ONG Plastic Odyssey est également intéressant, destiné à prouver que les déchets plastiques peuvent avoir une valeur et devenir une ressource.
Il s’agit également de dénoncer les gros pollueurs, ce qu’a récemment fait l’ONG Break Free From Plastic. Elle a ainsi mené de nombreuses opérations de nettoyage dans le monde entier. Celle-ci a également dressé un top 10 des marques les plus polluantes en termes de déchets plastiques.
L’association 5Gyres.org mène aussi régulièrement des expéditions avec des bénévoles pour nettoyer les océans.
L’équipe d’Encelade Media Group a réalisé plusieurs infographies pour tenter de résumer en images ce qu’on peut faire pour lutter contre la pollution au plastique. Même si les gouvernements ont encore de nombreux efforts à faire, les citoyens doivent aussi se sentir concernés et ne pas attendre de recevoir des obligations de leur part pour agir.
Infographie – Plastique : 15 chiffres chocs
Infographie – Les 19 produits en plastique les plus utilisés et leurs alternatives

Infographie – 8 propositions pour une société sans plastique
Ces infographies sont libres d’être partagées avec notre crédit « Encelade Media Group ».
#StopPlastique
Sources : Sciences et Avenir – Le Journal de Montréal
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