Deux projets de motos volantes se concrétisent

Crédits : Malloy Aeronautics/ hover-bike.com / Kickstarter

Dernièrement, le record du monde de vitesse a été battu en Hoverboard, un véhicule volant ressemblant à un skateboard. Désormais, il faudra compter un nouvel appareil du même type : le Hoverbike ou le Flicke, deux projets différents entre l’hélicoptère et la moto.

« L’objectif de cette campagne est de récolter des fonds en commercialisant une version à l’échelle 1/3 de notre drone, afin de continuer le développement de la version pilotée » expliquaient les développeurs britanniques lors du lancement du projet Hoverbike sur la plateforme de financement participatif Kickstarter.

Cette campagne s’est terminée le 2 septembre 2014 et a permis de récolter 64 089 livres sterling (soit 89 686 euros) provenant de 451 contributeurs. Le Hoverbike a été conçu par Chris Malloy, un Australien installé au Royaume-Uni à la tête de la société Malloy Aeronautics. Le Hoverbike est équipé de 4 rotors et est capable d’atteindre la vitesse de 150 km/h. Son poids à vide est de 105 kg et l’appareil peut fonctionner normalement jusqu’à un poids de charge de 270 kg maximum.

Depuis le succès du financement par les internautes, le Hoverbike s’est déjà vendu sous forme de modèles grand public entre 755 et 1400 euros. Cependant, l’avenir de cette moto volante pourrait être militaire. The Army Research Lab, une branche de l’armée américaine, désire modifier le Hoverbike pour en faire un nouvel engin de reconnaissance militaire.

Le projet hongrois quant à lui est baptisé Flike et a été développé par la société à but non lucratif Bay Zoltan Nonprofit Ltd. La société hongroise planche sur un second prototype et voudrait se muer en start-up afin de commercialiser le projet Flike. Ce véhicule équipé d’une configuration Y6 ne comporte pas 4 rotors comme le Hoverbike mais seulement 3 installés en cercle autour de la place du conducteur. L’autonomie de vol affiche une durée de 15 à 20 minutes, et peut aller de 30 à 40 minutes en vitesse de croisière. Un ordinateur de gestion de vol permet d’assurer la stabilité de l’appareil, son inclinaison et son altitude.

Sources : Metronews — Humanoïdes