Des manchots piégés sur une île de plastique ? Un poisson d’avril, mais pas seulement…

Crédits : Capture YouTube / WWF Schweiz

Le poisson d’avril avait de quoi faire sursauter tant celui-ci pouvait être vrai : des manchots vivants sur une île de plastique ! Il n’en est rien, mais en revanche, il s’agit d’une occasion idéale pour rappeler que le plastique dans les océans est loin d’être une fake news.

Ce 1er avril 2018, une courte vidéo publiée par la branche suisse de la World Wildlife Fund (WWF) et visible en fin d’article a fait sensation. Sous le contenu, il était possible de lire : « Incroyable : pour la première fois, des chercheurs ont découvert des manchots qui nichent sur un amas de déchets plastiques. »

Si de nombreux internautes se sont amusés de ce poisson d’avril, un communiqué de la WWF tend à remettre les pendules à l’heure :

« La découverte de manchots sur une île de déchets et de plastiques était un poisson d’avril. Mais l’histoire est effrayante parce qu’elle pourrait être vraie. Nous vivons dans un monde où les espèces animales quittent leur habitat parce que les effets du changement climatique modifient fortement leur environnement.

Les mers sont tellement polluées que les îles de plastique existent vraiment. Bien sûr, notre blague était exagérée. Cependant, il s’agit d’attirer votre attention sur les changements causés par l’homme sur la planète. »

Le 1er avril, rebaptisé « journée mondiale de la fake news », a été utilisé par la WWF pour faire passer un message fort : le plastique dans les océans est une réalité. La fondation rappelle que si 70 % de la surface de notre planète est couverte d’eau, des centaines de milliers de déchets plastiques « flottent dans chaque kilomètre carré d’océan ».

La pollution impacte gravement la faune marine, tout en sachant que le plastique met plusieurs siècles à se décomposer ! Les microparticules plastiques posent également un sérieux problème, car celles-ci sont souvent confondues par les poissons – et autres méduses – avec du plancton. La vie de ces animaux est en danger, et puisque nous consommons en partie ces derniers, il pourrait à l’avenir s’agir d’un problème de santé publique mondial.

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