Des guêpes, abeilles et écureuils retrouvés nichés dans le corps momifié d’un homme

écureuil
Crédits : PIXNIO

Une équipe de chercheurs rapporte la découverte d’un corps partiellement momifié, avec à l’intérieur guêpes et abeilles, et même un écureuil. Les détails de cette étude sont publiés dans la revue Forensic Science International.

Quelle macabre surprise : une équipe de chercheurs polonais détaille en effet la découverte, en 2016, du corps d’un homme retrouvé momifié. Pendu à environ 20 mètres au-dessus du sol, il y avait nichés à l’intérieur de celui-ci des guêpes, des abeilles et un écureuil. «Personne avant nous n’a eu l’occasion de décrire un cas de nidification de ces espèces d’animaux à l’intérieur d’un cadavre humain trouvé dans un arbre», note Marcin Kadej de l’Institut de biologie environnementale de l’Université de Wroclaw, en Pologne, et principal auteur de l’étude. «La découverte apporte une nouvelle perspective et nous donne de nouvelles informations sur le comportement, l’écologie et la biologie de ces animaux».

Retrouvé il y a deux ans, les chercheurs estiment que cet homme serait mort il y a environ 13 ans, pendu à un épicéa d’environ 25 mètres de haut. Celui-ci portait deux paires de pantalons, permettant à son corps de ne pas se disloquer. C’est en analysant le corps en laboratoire que les chercheurs tombèrent sur plusieurs espèces nichées à l’intérieur. «Nous savons beaucoup de choses sur leur lieu de nidification, leur croissance, ce qu’ils préfèrent, mais cette découverte nous montre que les corps humains, s’ils répondent aux exigences de ces organismes, peuvent être un » foyer » pour eux», poursuit le chercheur. «Le corps ressemble au creux d’un vieil arbre, qui offre d’excellentes foyers à de nombreuses créatures tout au long de leur cycle de vie», peut-on lire dans Newsweek.

Nous devons l’apparente « bonne » conservation du corps à plusieurs facteurs. Tout d’abord, celui-ci est resté hors de portée des charognards. En outre, la position verticale et les conditions atmosphériques ressenties au niveau de la cime des arbres – différentes de celles qui enregistrées au sol – ont contribué à ralentir le processus de décomposition. Les deux pantalons ont également permis de protéger le corps des intempéries.

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