Des fleurs robotisées imprimées en 3D pour protéger les abeilles ?

Capture vidéo Youtube

Alors que le problème de la disparition progressive des abeilles reste entier, un designer australien a imaginé un dispositif pouvant permettre de les aider dans leur mission pollinisatrice : des fleurs robotisées imprimées en 3D.

Des fleurs imprimées en 3D, en voilà une idée originale ! Elle est destinée à contrebalancer les terribles fléaux impactant actuellement les abeilles, c’est-à-dire les pesticides néonicotinoïdes et le parasite Varroa destructor. En ce sens, l’invention du designer australien Michael Candy est plutôt intéressante.

Sur son blog, l’intéressé a présenté son Synthetic Polleniser, un dispositif imprimé en 3D destiné à aider les abeilles dans leurs activités de pollinisation. Interrogé il y a quelques mois par Dezeen, ce designer concerné par l’environnement a déclaré ceci :

« Les abeilles sont une partie vitale de notre écosystème, je pense que tout le monde doit prendre le temps et apprendre à connaître ces travailleuses qui gardent nos plantes et nos cultures pollinisées. Il est de notoriété publique que la population d’abeilles souffre dans le monde entier à cause des pesticides, du changement climatique et des acariens Varroa. Pour ces problèmes, nous pouvons trouver des solutions. »

Crédits : capture Youtube / Dezeen

Ces fleurs robotisées sont destinées à être installées au milieu de fleurs authentiques (de Colza principalement). Celles-ci attirent les abeilles et repèrent leur arrivée par le biais d’une caméra intégrée, avant de leur distribuer directement du nectar, comme le montre la vidéo visible en fin d’article. Le créateur a élaboré plusieurs prototypes avant de trouver la forme et les couleurs pouvant attirer les abeilles de la manière la plus efficace.

En tout début d’année, nous évoquions la découverte hasardeuse de chercheurs allemands : de petites quantités de chlorure de lithium pourraient venir à bout des Varroa destructor. Pour ce qui est des fongicides et autres pesticides néonicotinoïdes, cela relève du choix des humains de stopper ou de poursuivre leur utilisation.

Sources : Science & VieInnovant