Différentes équipes désirent savoir quand le pic de l’épidémie de coronavirus 2019-nCoV interviendra. Certaines pensent que nous l’avons déjà atteint tandis que d’autres évoquent une échéance vers avril-mai. En tout cas, il est certain qu’après ce pic, le nombre de cas stagnera et finira par baisser progressivement.
Connaître la date du pic de l’épidémie
En ce 8 février 2020, le dernier bilan de lié au coronavirus 2019-nCoV s’élève à 34 939 cas confirmés pour 725 décès. Or, la question de savoir quand cette épidémie prendra fin se pose de plus en plus sérieusement. Afin d’avoir un semblant de réponse il incombe de déterminer la date du pic de cette même épidémie.
Le 28 janvier, nous évoquions les prévisions Pr Zhong Nanshan, l’un des meilleurs spécialistes chinois des maladies respiratoires en Chine. L’intéressé estimait que le pic allait intervenir « dans une semaine ou 10 jours », soit autour du 6 février. Selon le Pr Gui Xi’en, un autre spécialiste local, le pic devait être atteint ce 8 février, date de la fête des Lanternes. Néanmoins, et bien que l’OMS parlait samedi d’une « stabilisation du nombre des cas rapportés de (la province de) Hubei » d’autres spécialistes estiment que ce pic interviendra bien après.
Un pic qui devrait arriver durant le printemps
Une étude parue dans la revue The Lancet le 31 janvier donnait des résultats bien différents. Selon les chercheurs de Hong Kong, le pic de l’épidémie ne devrait être atteint qu’en avril ou en mai. Les scientifiques avaient intégré dans leurs modèles prévisionnels le fait que le virus pouvait se transmettre entre humains. Par ailleurs, le fait que la Chine compte de grandes villes-carrefour telles que Pékin, Canton, Shanghai ou encore Shenzhen a aussi été pris en compte. Avant les mesures prises par les autorités (ex : confinement), de nombreuses contaminations ont pu avoir lieu. Plusieurs courbes ont été élaborées par les chercheurs. Or, pour chacune d’entre-elles le paramètre de transmissibilité a été modifié. Toutefois, chacune des courbes donne une date se situant soit en avril soit en mai.
Il faut également savoir qu’il est compliqué de comparer ce virus aux autres maladies. De plus, les coronavirus mutent assez facilement et le 2019-nCoV pourrait devenir plus contagieux ou plus pathogène. De plus, une source secondaire de contamination a été récemment découverte : la voie fécale.
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