Le géant Google vient de déposer un brevet relatif à des chaussures munies de roulettes, afin de marcher à l’infini dans la réalité virtuelle tout en se trouvant dans un espace réduit. Il pourrait alors s’agir d’une nouvelle alternative intéressante.
Le principal obstacle de la VR
La réalité virtuelle peut être assurément considérée comme étant quelque chose de formidable, mais le motion sickness (sensation de nausée) vient souvent perturber l’expérience utilisateur. Cette sensation est principalement causée par les déplacements effectués dans la VR via le joystick, un système de contrôle issu du jeu vidéo qui n’est malheureusement pas adapté à la réalité virtuelle.
Le projet de Google
Comme l’a indiqué le média spécialisé UploadVR dans un article du 19 novembre 2018, le géant Google – via sa filiale Alphabet – avait quelques jours plus tôt déposé un brevet auprès de l’United States Patent and Trademark Office (USPTO). Il s’agit de chaussures munies de roulettes motorisées situées sous la semelle, destinées à constamment ramener l’utilisateur vers le centre de son espace de jeu lorsque celui-ci s’approche des limites de ce même espace.
Le but est alors de pouvoir marcher à l’infini dans l’expérience VR sans rencontrer d’obstacles, et donc de se déplacer de manière naturelle et intuitive. Reste à savoir si un tel projet verra réellement le jour et si dans ce cas précis, les chaussures en questions seront abordables. Si oui, il se pourrait qu’il s’agisse bel et bien d’une révolution pour la VR !

Des alternatives existent déjà
Il y a quelques semaines, une campagne de financement participatif concernait un concept baptisé Cybershoes, permettant de marcher de façon naturelle dans la réalité virtuelle. Il s’agit de chaussures en plastique à enfiler par dessus celles déjà portées promettant également de se prémunir du motion sickness.
Une start-up américaine a également conçu un prototype de chaise VR. L’utilisateur peut alors s’appuyer avec ses bras sur des accoudoirs pour faire pivoter le siège, ce qui lui offrirait une sensation plus naturelle au niveau de son cerveau, et supprimerait ainsi le motion sickness. En revanche, poser ses bras sur des accoudoirs – pourtant dotés de boutons – ne permet pas d’interagir pleinement dans l’environnement virtuel.
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