Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur l’auroch, l’imposant ancêtre de nos vaches actuelles

Crédits : Wikimedia Commons/Charles Hamilton Smith

Domestiqué en perse il y a plus de dix millénaires, l’Auroch est tout simplement l’ancêtre des races actuelles de bovins domestiques. Focus sur cet animal que certains écrits antiques décrivaient un animal avec une taille à peine inférieure à celle d’un éléphant.

Les 1,5 milliard de vaches et taureaux actuels (Bos Taurus) descendent tous d’une petite centaine d’aurochs (Bos taurus primigenius) domestiqués en perse il y a environ 10 500 ans, comme l’indiquait une étude parue en 2012 dans la revue Molecular Biology and Evolution. Afin d’arriver à cette conclusion, les chercheurs avaient analysé puis comparé l’ADN mitochondrial (c’est-à-dire transmis par la mère) d’ossements fossiles d’aurochs et de vaches domestiquées.

Le fait est que l’auroch était bien plus imposant que nos taureaux actuels ! Dans La Guerre des Gaules (1er siècle av.J-C.), Jules César décrivait cet animal comme un animal très fort, véloce et d’une taille un moins importante que celle d’un éléphant. Selon l’étude de 2012, la taille au garrot des aurochs se situait autour de 175 cm contre 150 cm pour les vaches d’aujourd’hui.

L’étude mettait en avant le fait qu’un seul berceau de domestication existait. Ainsi, seuls les habitants de l’actuel Iran auraient pu domestiquer cet animal dans le monde. Au-delà de sa taille impressionnante, c’était un animal par ailleurs bien moins docile que les vaches. Complètement disparu au XVIIe siècle, l’auroch n’existait déjà plus qu’en Europe de l’Est au XIIIe siècle.

Comme l’indiquait le Washington Post en 2016, il existe depuis 2008 un projet nommé Tauros initié par équipe d’écologistes, d’historiens, de généticiens et d’éleveurs de bétail. Le but serait de redonner vie à l’auroch afin de réaménager et restaurer les terres endommagées, un projet qui devrait encore prendre une décennie avant d’obtenir des animaux proches des aurochs qui vivaient encore sur Terre il y a 400 ans.

Sources : Washington Post – Science & VieSeeker