Découvrez comment ces 10 animaux arrivent à percevoir le monde qui les entoure

Crédits Wikimedia Commons

Pour s’assurer les meilleures chances de survie, mieux vaut percevoir correctement ce qu’il se passe autour de soi afin de trouver de quoi se nourrir et de détecter les dangers potentiels. Si pour cela de nombreuses espèces animales ont su développer des yeux aux spécificités variées en fonction de leurs besoins et de l’environnement, d’autres ont quant à elles misé sur des modes de détection bien différents. En témoigne cette sélection de clichés issue de la photothèque du CNRS qui nous offre un petit aperçu de l’incroyable diversité des systèmes de perception mis au point par le règne animal.

Le pétoncle blanc

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© E. AMICE/LEMAR/CNRS Photothèque

Les pétoncles blancs possèdent entre 35 et 40 petits yeux disposés en couronne qui leur permettent de détecter la lumière et de distinguer les ombrages. Sitôt qu’un danger est perçu, l’animal s’empresse alors de mettre tout ce système visuel en sûreté en refermant sa coquille.


Les araignées

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© S. BORENSZTAJN/LISE/CNRS Photothèque

Même si certaines espèces d’araignées possèdent jusqu’à quatre paires d’yeux, cet organe ne semble jouer qu’un rôle mineur dans la perception de leur environnement. En effet, la plupart des arachnides se repèrent principalement à l’aide de leurs récepteurs tactiles et olfactifs qui sont bien plus développés.


Les fourmis

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© G. BEUGNON/CRCA/CNRS Photothèque

Les yeux des fourmis sont composés d’une multitude de facettes photosensibles appelées « ommatidies ». En faisant la synthèse des informations recueillies par ces dernières, le cerveau des fourmis est ainsi capable de reconstituer une image complète de l’environnement sous la forme d’une mosaïque lumineuse. Un mécanisme de perception qui est notamment très efficace pour repérer les mouvements.


La phronime

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© C. SARDET/Plankton Chronicles/CNRS Photothèque

Cet étonnant spécimen de crustacé planctonique aux allures d’extra-terrestre a été collecté à l’Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer. Grâce à ses deux paires d’yeux rouges (frontaux et latéraux) de très grande taille, il est en mesure d’avoir une vue panoramique de son environnement.


Le protée anguillard

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© P. CABROL/SETE/CNRS Photothèque

Autrement connu sous l’appellation scientifique de Proteus anguinus, le protée est un animal à l’aspect pour le moins étonnant. Totalement dépourvu d’yeux à l’âge adulte, cet amphibien originaire de Croatie et de Slovaquie a développé un sens du toucher et de l’odorat particulièrement aiguisés afin de s’adapter à l’obscurité des grottes dans lesquelles il vit.


Les termites

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© C. DELHAYE/ECOFOG/CNRS Photothèque

Entièrement aveugles, les termites du genre « Nasutitermes » appartenant à la caste des soldats émettent des phéromones d’alarme pour avertir les autres membres de la colonie lorsqu’un danger est pressenti. De manière plus générale, la reconnaissance et la communication entre individus s’effectuent également par voie chimique.


Le crabe « Portunidae sp. »

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© T. VIGNAUD/CRIOBE/CNRS Photothèque

Si les yeux de ce petit crabe lui permettent de percevoir correctement son environnement, ils ont également su se faire suffisamment discrets pour ne pas entacher le système de camouflage mis au point par l’animal.


L’éléphant de mer « Mirounga leonina »

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© C. GUINET/CEBC/CNRS Photothèque

Les grands yeux noirs de l’éléphant de mer sont pourvus d’une rétine riche en pigments adaptés à la vision en faible luminosité. Une particularité qui permet à cet animal de pouvoir chasser dans les eaux sombres et profondes des mers australes.


Les Ocypodidae

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© T. VIGNAUD/CRIOBE/CNRS Photothèque

Ce crabe de la famille des « Ocypodidae » possède deux yeux disposés sur de hauts pédoncules oculaires. Un système extrêmement efficace pour guetter au loin et se mettre rapidement à l’abri si un danger se profile à l’horizon.


Le mollusque « Gibberulus gibbosus »

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T. VIGNAUD/CRIOBE/CNRS Photothèque

La coquille de ce mollusque gastéropode possède deux plis destinés à accueillir les longs pédoncules oculaires. L’animal peut ainsi surveiller les alentours tout en restant à l’abri!

Source: CNRS