Découverte sur une plage d’un mystérieux animal ressemblant à un plésiosaure

Crédits : Capture YouTube / Jeff Warren / SavannahNow.com

Le corps d’une créature inconnue avec un long cou et une petite tête, ressemblant étrangement à un plésiosaure – ou au mythique monstre du Loch Ness – a été trouvé sur une plage en Géorgie, aux États-Unis. Pour les spécialistes, il pourrait en fait s’agir d’un cadavre de requin décomposé.

Un animal étrange échoué sur une plage de Géorgie a récemment fait la une des journaux. En cause : sa ressemblance avec le légendaire monstre du Loch Ness. Certains y voient plus un plésiosaure, ce grand reptile marin qui évoluait au Mésozoïque. Un touriste américain, Jeff Warren, a en effet remarqué l’animal au long cou alors qu’il naviguait avec son fils près de l’île de Wolf. Il a ensuite filmé la scène. Par ailleurs, les oiseaux commençaient déjà à « picorer » l’animal quand il a été retrouvé.

Avec son long cou et ses ailerons, l’animal de 1,5 mètre ressemble ici plus à une sorte de monstre marin préhistorique qu’à tout ce que nous connaissons aujourd’hui dans les océans. Pour l’heure, les experts de l’US Fish and Wildlife Service se posent encore des questions. Mais Internet s’est également chargé de l’affaire. Il existe en effet une légende locale sur l’existence de « Altie » ou « Altahamaha-ha » –  qui n’est autre que la version géorgienne du monstre du Loch Ness.

Dan Ashe, directeur du Fish and Wildlife Service des États-Unis, note en revanche que les animaux marins se décomposent souvent de cette manière, ressemblant à un plésiosaure avec un long cou et une petite tête. Plus précisément, il suggère qu’il s’agit ici un requin-pèlerin, le plus grand poisson du monde après le requin-baleine, et le plus grand poisson de l’Atlantique nord. Celui-ci peut atteindre 12 mètres de long pour un poids d’au moins 4 tonnes.

Le requin-pèlerin ne figure pas sur la liste des espèces protégées par la loi française. Il est cependant considéré comme une espèce menacée depuis 1996 par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). En Atlantique nord-est, l’espèce est considérée comme en danger d’extinction depuis 2000.

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