Découverte exceptionnelle du tombeau d’un souverain maya au Belize

Crédits : Ian Mackenzie / Wikipédia

C’est une formidable découverte que celle qui a été réalisée par des archéologues sur le site archéologique maya de Xunantunich, au Belize. En effet, ceux-ci y ont découvert un premier tombeau, vraisemblablement celui d’un souverain maya.

Au Belize, le site archéologique maya de Xunantunich, situé proche de la frontière avec le Guatemala, est l’objet de fouilles depuis l’année 1890, soit plus de cent ans. Cette saison 2016 s’avère être particulièrement fructueuse puisqu’il y a un mois déjà, les archéologues y trouvaient des tablettes de pierre avec des inscriptions hiéroglyphiques mayas. Mais le 26 juillet dernier, c’est une tout autre découverte qu’ils y ont faite, l’Å“uvre du professeur Jaime Awe, spécialiste en histoire maya et père fondateur de l’archéologie bélizienne.

À une profondeur comprise entre cinq et huit mètres seulement, c’est une chambre funéraire qu’ils ont mise au jour, l’un des plus grands tombeaux jamais découverts au Belize. Celui-ci abritait de la céramique, des fragments de néphrite, des restes humains, mais aussi, dans le coin nord-ouest du tombeau, les restes d’un animal, possiblement un jaguar ou un cerf compte tenu de la longueur des fémurs. Pour ce qui est des restes humains, l’analyse des os, des dents et du crâne a permis de conclure qu’il s’agissait d’un homme vieux de 20 à 30 ans.

La construction, la dimension du tombeau, mais aussi la présence à l’intérieur de celui-ci de néphrite, une roche sacrée pour les Mayas, pousse les archéologues à affirmer qu’il s’agit du tombeau d’une personne hautement importante, vraisemblablement un souverain maya.

« Ce qui est étonnant à propos de la découverte de ce tombeau est que, nous savons que les archéologues travaillent à Xunantunich depuis les années 1890. Voilà plus d’un siècle de travaux archéologiques en continu sur le site, et, jamais auparavant nous avons découvert un tombeau. Celui-ci est remarquable, il est l’une des plus grandes chambres funéraires que nous ayons jamais trouvées » commente Jaime Awe.

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