Découverte d’une nouvelle exoplanète pouvant accueillir la vie

exoplanète
Crédits : NASA/AMES/SETI

La quête d’une planète jumelle à la Terre vient de franchir un petit pas grâce à une équipe internationale d’astronomes. Une nouvelle candidate a été découverte à 490 années-lumière dans un système stellaire constitué de cinq planètes. Baptisée Kepler-186f, elle est de taille similaire à la notre et se trouve dans zone habitable pouvant potentiellement lui permettre d’accueillir la vie. 

De l’eau à l’état liquide et peut-être même de la vie ? C’est ce que pourrait accueillir Kepler-186f si sa surface n’est pas trop inhospitalière. « C’est la première exoplanète de la taille de la Terre trouvée dans la zone habitable d’une autre étoile. Ce qui rend cette découverte particulièrement intéressante c’est le fait qu’elle soit de taille terrestre en orbite autour d’une étoile dite naine, plus petite et moins chaude que le soleil, dans la zone tempérée où l’eau peut être liquide », s’est réjoui Elisa Quintana, astronome au centre de recherche Ames de la Nasa, qui a mené les recherches. Pour faire court, sa petite taille rend probable le fait qu’elle soit rocheuse, comme notre planète, ce qui une condition obligatoire pour qu’il s’y trouve de l’eau sous forme liquide. « Il s’agit d’un pas important dans la quête pour découvrir une exoplanète identique à la Terre », a ajouté Fred Adams, professeur de physique et d’astronomie à l’Université du Michigan.

Dans le détail, Kepler-186f est 10 % plus grosse que la Terre et elle fait le tour de son étoile en 130 jours. On parle de zone habitable lorsque les conditions sont favorables à l’apparition de la vie telle que l’on connait sur Terre, c’est-à-dire des températures clémentes et la présence d’eau liquide. Bien entendu, rien n’interdit que la vie puisse se développer ailleurs, mais pas sous la forme dont nous la connaissons. La découverte conforte l’idée que nous trouverons un jour des sœurs jumelles à la Terre dans notre galaxie.

Jusqu’à présent, 1800 exoplanètes ont été découvertes ces 20 dernières années, mais seule une vingtaine se trouvent dans la zone habitable autour de leur étoile. De plus, elles sont beaucoup plus grosses que la Terre ce qui pourrait indiquer qu’elles sont en réalité gazeuses.