in

Découverte d’une immense nécropole dans la Vallée des Rois

Crédits : simonatova / Pixabay

La Vallée des Rois n’a décidément pas fini de nous livrer ses secrets, comme l’atteste la récente découverte d’une vaste nécropole contenant 50 momies parmi lesquelles figurent des princesses dont les noms étaient restés jusque-là inconnus de l’Histoire.

Ce lundi 28 avril, le ministère des Antiquités a annoncé qu’une sépulture collective située à Louxor, dans la vallée des Rois, avait été mise au jour avec l’aide d’une équipe de l’université de Bâle (Suisse). Le communiqué indique que cette « immense nécropole contient des restes de momies qui pourraient être celles de membres de la famille régnante, en particulier des fils des rois Thoutmôsis III et Thoutmôsis IV de la XVIIIe dynastie ». Ce lieu pourrait donc être âgé de plus de 3000 ans, puisque cette branche royale a régné entre 1550 et 1292 av. J-C.

En outre, ce sont également de nombreux masques mortuaires et des sarcophages, ainsi qu’un certain nombre de vases canopes – qui servaient à déposer les viscères des défunts après l’embaumement – qui ont été retrouvés. L’analyse des inscriptions présentes sur ces derniers a permis de mettre en évidence plus de 30 noms et notamment ceux de princesses qui étaient restées jusqu’à ce jour inconnues de l’égyptologie. Par ailleurs, l’étude de ces artefacts a également révélé que la Vallée des Rois n’avait pas seulement servi aux familles royales, mais également à celles des prêtres postérieurement.

Comme l’explique le responsable des Antiquités à Louxor, Abelhakim Karar, l’importance de cette découverte réside aussi bien dans le fait qu’elle a été réalisée dans la vallée des rois – puisque l’on pensait ce lieu totalement exploré – que dans la révélation des nouveaux noms de princesses qui en a découlé. Malheureusement, de nombreuses informations précieuses ont certainement été à jamais perdues du fait des nombreux pillages qui ont eu lieu durant l’Antiquité.

Pour en savoir plus sur ce sujet, rendez-vous sur le site de Sciences et Avenir qui a interviewé l’egyptologue Pascal Vernus

Sources:  levifBFMTVlepoint

Maxime Feutry, journaliste scientifique

Rédigé par Maxime Feutry, journaliste scientifique

Passionné d’arts et de sciences, j'ai été durant plusieurs années rédacteur de Sciencepost avant de passer sous la casquette de correcteur. Curieux et intéressé par les autres cultures, j’espère très bientôt pouvoir voyager afin de les découvrir par moi-même.