Découverte de la planète potentiellement habitable la plus proche de la Terre

Crédits : NASA / JPL-Caltech

Des astronomes australiens ont découvert une nouvelle planète potentiellement habitable, la plus proche de la Terre. Baptisée Wolf 1061c, elle se trouve à 14 années-lumière de la Terre et fait partie d’un système composé d’une étoile et de trois planètes.

La planète Wolf 1061c est située à 14 années-lumière de la Terre, dans la constellation Ophiucus et son étoile est la 35e la plus proche de la Terre. Dans ce système, elle est accompagnée de deux autres planètes ; la plus proche de l’étoile (Wolf 1061) est trop chaude pour abriter la vie, et la plus éloignée est trop froide. Mais située entre les deux, Wolf 1061c, se trouve dans une zone habitable et semble parfaite pour abriter la vie.

« C’est particulièrement excitant, car les 3 planètes ont une masse suffisamment faible pour être des rocheuses et avoir une surface solide » commente Duncan Wright, astronome à l’Université de New South Wales en Australie. « La planète du milieu, Wolf 1061c, se trouve dans une zone habitable où il est possible d’avoir de l’eau et même de la vie ».

La masse de cette planète est 4,3 fois supérieure à celle de la Terre, et elle orbite autour de son étoile, une naine rouge moins chaude que notre Soleil, en 18 jours. « Il s’agit d’une découverte excitante puisque l’étoile est extrêmement calme », déclare Duncan Wright. « La plupart des naines rouges sont très actives et cela provoque des sursauts de rayons X et des éruptions gigantesques, éradiquant totalement tout potentiel de vie sur les planètes proches ».

Les astronomes australiens pensent que cette planète réunit pour l’instant les conditions à l’habitabilité, et ils en apprendront plus prochainement quand son orbite la rapprochera légèrement de la Terre. Aujourd’hui, on recense une vingtaine de planètes potentiellement habitables, mais la plupart d’entre elles sont situées à des centaines voire des milliers d’années-lumière, rendant leur étude très complexe.

Sources : thetelegraph, sciencealert