Ce mardi 16 août, en Pologne, ce sont des fouilles un peu particulières qu’ont entreprises des chasseurs d’or, visant à retrouver le mythique train nazi qui serait rempli d’or et qui aurait été dissimulé par les nazis à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
C’est près de Walbrzych, une ville du sud-ouest de la Pologne que des chasseurs d’or ont lancé une grande session de fouilles visant à retrouver un train légendaire, le train nazi que ces derniers auraient parfaitement caché à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, lequel serait rempli d’or. Il n’y a aucune preuve de l’existence d’un tel train, ainsi, de nombreux scientifiques doutent sur le succès de ces fouilles. « On entre dans la sphère du mythe urbain. En me basant sur mon expérience d’archéologue, je doute fortement de l’existence de ce train, à l’instar de nombreux archéologues » commente Tony Pollard, archéologue spécialiste des champs de bataille.
Ces fouilles, qui ont débuté ce mardi 16 août doivent durer plusieurs jours comme l’ont annoncé Andreas Richter, un Allemand, et Piotr Koper, un Polonais, deux chasseurs d’or. Ces deux hommes avaient annoncé l’an dernier avoir retrouvé, à l’aide d’un radar à pénétration de sol, le train enfoui sous le territoire de la commune polonaise de Walbrzych, et selon un officiel polonais, « c’est sûr que ce train existe à 99%« .
Une légende qui excite depuis plusieurs décennies les chasseurs de trésor de tous pays. Selon les rumeurs, ce train aurait disparu au printemps 1945 dans la région de Walbrzych, chargé d’or et d’œuvres d’art que les nazis voulaient soustraire à l’Armée rouge qui avançait. Il serait caché dans le réseau secret de tunnels du projet inachevé « Riese » (« géant », en allemand), dont trois emplacements ont été découverts. L’étendue du réseau reste à explorer.
Pour mener à bien ces fouilles, les deux chasseurs d’or se sont associés à six sociétés indépendantes lesquels fourniront les meilleurs instruments pour sonder le sol notamment. Trois fossés d’environ 100 mètres chacun et d’une profondeur de six mètres seront creusés, et les fouilles mobilisent environ soixante personnes.
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