De retour sur Terre, l’astronaute Peggy Whitson aura passé 665 jours dans l’espace

Crédits : Nasa

Peggy Whitson, l’astronaute de la NASA, effectuait ce dimanche son retour sur Terre depuis la Station spatiale internationale (ISS), accompagnée de l’américain Jack Fischer et du cosmonaute russe Fiodor Iourtchikhine. À 57 ans, elle est la femme astronaute la plus âgée de l’histoire de l’exploration spatiale et la première avoir été aux commandes de la Station spatiale internationale.

Peggy Whitson est une héroïne de l’Amérique. Après avoir décroché son doctorat en biochimie en 1985, elle n’a depuis cessé de se distinguer par son charisme, ses compétences, son professionnalisme et sa joie de vivre. Après avoir travaillé durant sept ans pour la NASA comme scientifique, elle entamait en 1997 sa longue carrière d’astronaute. Peggy Whitson concluait dimanche sa mission entamée en novembre 2016 durant laquelle elle aura parcouru 196,7 millions de kilomètres et effectué 4 623 orbites autour de la Terre. L’Américaine bat au passage le record de son pays pour le temps passé dans l’espace après une mission de 288 jours.

Crédits : Nasa

Avec ce retour, Peggy Whitson aura ainsi passé 665 jours dans l’espace durant sa carrière, soit plus que tout autre astronaute américain. Elle figure en huitième position sur la liste d’endurance des astronautes selon la NASA. À 57 ans, elle est aussi la femme astronaute la plus âgée de l’histoire de l’exploration spatiale et la première femme avoir été aux commandes de la Station spatiale internationale. Elle détient en outre le record du nombre de sorties dans l’espace pour une femme astronaute. Lors de sa dernière mission, l’astronaute aura notamment travaillé sur des expériences portant sur des cellules souches humaines, des échantillons sanguins, ainsi que sur des cultures de choux chinois selon sa page Facebook.

Son futur ? On ne sait pas encore. Peggy Whitson s’est en effet dite encore « incertaine » quant à son avenir professionnel, mais n’a pas fait mystère de son désir de « continuer à travailler sur les programmes spatiaux », désir qui « n’a fait que croître au fil des ans », confiait-elle dans une interview avant son départ de la Station.

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