Dans le but de rouvrir sereinement les lieux de culture et de divertissement, une salle de spectacle néerlandaise a accueilli 1 300 personnes lors d’une soirée-test. Cet événement est l’un des cinq prévus dans le cadre d’une expérience visant à s’assurer des mesures à prendre pour rouvrir les portes de ce type de lieux qui manquent tant à la population depuis maintenant plus d’une année.
1 300 participants dans la plus grande salle de la ville
Depuis que le coronavirus s’est installé, les premières mesures sanitaires ont rapidement marqué un coup d’arrêt aux activités en lien avec la culture et le divertissement. Les lieux les plus impactés – car jugés non-essentiels – sont évidemment ceux souffrant le plus de cette situation. Théâtres, salles de spectacles, enceintes sportives, boites de nuit, etc. attendent donc leur retour avec impatience. En décembre 2020, un concert-test avait eu lieu à Barcelone (Espagne) réunissant dans la même salle plus de 450 personnes. L’objectif ? Tester une série de mesures afin que ce genre d’événement puisse se dérouler dans de bonnes conditions sanitaires.
Comme l’explique The Guardian dans un article du 7 mars 2021, le Ziggo Dom d’Amsterdam (Pays-Bas) – plus grande salle de la ville – a accueilli une soirée clubbing. Ainsi, pas moins de 1 300 participants ont dansé sur les sets de plusieurs DJ locaux durant quatre heures. Néanmoins, les clubbeurs ont été dans l’obligation fournir un test Covid négatif réalisé dans les 48 heures précédant l’événement. À noter qu’une douzaine de personnes testées positives n’ont pas pu participer.
Six groupes aux règles différentes
Tout ce beau monde participait en réalité à une étude. Les individus devaient intégrer l’une des six « bulles » (ou groupes) ayant chacune ses propres règles. Parmi ces bulles, cinq intégraient 50 personnes et la dernière, 250. Les individus d’un des groupes devaient porter un masque en permanence et se tenir à au moins trois mètres de distance les uns des autres. D’autres devaient se tenir à au moins 1,5 m de distance tout en portant leur masque. Un des groupes avait pour règle de porter un masque seulement lors des déplacements dans la salle. Quant au groupe le plus « libre », aucune obligation de distance ou de port de masque n’était en vigueur.
Évoquons également un groupe assez spécial, dans lequel les participants ont été encouragés à chanter et crier afin de mesurer la libération de salive. Par ailleurs, il faut savoir que les mouvements et contacts de chaque participant ont fait l’objet d’un traçage au moyen d’une balise. De plus, si les résultats de l’étude ne sont pas encore connus, évoquons le fait qu’il y a tout de même eu quelques dérives. En effet, de nombreuses personnes appartenant aux groupes masqués ont retiré leur masque sous l’effet de l’engouement de la fête.
Enfin, un mot sur les autres événements qui seront organisés dans le cadre de l’expérience. Selon les responsables, il sera question d’une conférence d’affaires (500 personnes), d’un match de football (1 200 personnes) mais également de deux festivals en plein air.