À l’heure où modifier les humains est une notion de plus en plus envisageable (cyborgs) ou en considérant même que la cryogénisation puisse un jour fonctionner, une question se pose : et si l’être humain devenait immortel ? En visionnant ce court-métrage sinistre, votre fantasme d’immortalité appartiendra à coup sûr au passé !
Ce fameux court-métrage intitulé Dans la joie et la bonne humeur évoque un futur proche dans lequel le corps humain est capable de se régénérer de manière perpétuelle après l’incorporation à notre ADN du génome de la Turritopsis Nutricula, une méduse minuscule (4 à 5 mm) théoriquement immortelle, capable d’inverser le processus de vieillissement.
Nous ne sommes d’ailleurs pas totalement dans la fiction puisque les propriétés de cette méduse sont réellement étudiées dans un laboratoire japonais depuis plus de vingt ans ! Le court-métrage évoque une immortalité, une invincibilité, mais indique également que « cette découverte pourrait bien sonner le glas de l’humanité. »
Adieu les accidents de la route, les bobos quotidiens et bonjour les membres qui repoussent, les corps qui se régénèrent ou encore les cœurs qui battent à nouveau. Bienvenue dans l’ère de l’échec de la mort tel qu’a voulu le montrer la réalisatrice Jeanne Boukraa. Si l’invincibilité est très souvent montrée comme quelque chose de bénéfique dans la littérature et le cinéma, ce n’est absolument pas le cas ici.
Dans la joie et la bonne humeur est violent, à ne pas montrer aux âmes sensibles et aux enfants. Il est y supposé que sous couvert de l’immortalité, l’humanité pourrait se montrer encore plus violente qu’elle ne l’est aujourd’hui et justement, l’impossibilité de trouver la mort est dans ce cas on ne peut plus glauque !
Enfin, avant de trouver des solutions pour rendre l’humain immortel, ne devrions-nous pas plutôt prendre soin des personnes dont l’existence mériterait un peu plus de considération ?
Sources : Konbini – 20 Minutes