Le missile balistique intercontinental Hwasong-15 testé il y a quelques mois a récemment fait son arrivée dans l’arsenal militaire nord-coréen. Potentiellement capable de frapper les États-Unis selon les responsables du pays, celui-ci semble représenter une nouvelle menace.
Le signe de rapprochement entre les deux Corées, à savoir la remise en service de la ligne téléphonique d’urgence qui les relie, masque à peine la déclaration du Nouvel An de Kim Jong-un dans laquelle ce dernier souhaite la bienvenue au missile Hwasong-15, testé en novembre 2017.
Selon le média nord-coréen Rodong Sinmun, le plus haut responsable nord-coréen avait participé à un festival pour la nouvelle année où était présente une immense sculpture de glace représentant le décollage du missile Hwasong-15. Cette arme récemment testée et approuvée complète désormais l’arsenal militaire du pays.
Le missile en question (voir schéma ci-après), dont le poids se situe autour des 70 tonnes, mesure un peu plus de 22 mètres de longueur pour un diamètre de 2,4 mètres. Sa portée, comprise entre 8000 et 13 000 kilomètres, place – entre autres – les États-Unis sur la liste des pays qui peuvent être éventuellement atteints. Rappelons qu’en novembre, ces essais avaient engendré une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies et une entrevue entre Donald Trump et le Premier ministre japonais Shinzo Abe, critiquant et dénonçant vivement les intentions nord-coréennes.

Si à l’occasion de sa déclaration annuelle, Kim Jong-un a rappelé la présence sur son bureau d’un bouton nucléaire et qualifié son pays d’état nucléaire à part entière, une nouvelle vient d’être révélée concernant un autre missile balistique. Il s’agit du missile de moyenne portée Hwasong-12/KN17, ayant fait l’objet d’un essai raté en avril 2017. Selon The Diplomat, ce dernier se serait écrasé dans la ville de Tokchon, une cité industrielle de 300 000 habitants au nord de la capitale Pyongyang.
Sources : 7 sur 7 – The Diplomat – Le Monde