Conséquence des tsunamis : des centaines d’espèces japonaises retrouvées sur les côtes américaines !

Crédits : Zalzadore / Wikipedia

Le séisme de Tohoku est un tremblement de terre de magnitude 9 ayant renversé le Japon le 11 mars 2011. Responsable de la catastrophe nucléaire de Fukushima, il provoqua la formation d’un immense tsunami composé de vagues de plus de trente mètres de hauteur. Avec elles, ce sont une centaine d’organismes marins qui furent arrachés des eaux japonaises pour être traînés sur près de 7000 kilomètres jusqu’aux États-Unis.

Depuis 2012, plus de 289 espèces japonaises furent recensées dans les eaux de la côte ouest-américaine. Poissons, limaces de mer, anémones, crabes, éponges, étoiles de mer et moules tout d’abord à l’origine du Japon, viennent maintenant composer la faune des pourtours américains.

Le tsunami provoqué par le séisme de Tohoku provoqua la dérive d’une centaine de bateaux japonais dans les eaux du globe. Accrochées à eux, diverses espèces de crustacés se sont fait déloger de leurs habitats d’origine. Certains bateaux de pêche contenant du poisson furent à moitié submergés et permirent la survie de ces organismes marins. Ce sont des poissons de près de soixante centimètres qui furent retrouvés dans les cales des bateaux japonais, au large des côtes américaines.

Crédit : Photoman /Pixabay

Plus d’un an après la catastrophe, en juin 2012, un premier bateau est retrouvé en Oregon, avec plus de cent espèces à son bord. D’autres s’ensuivirent, rapportant autant de nouvelles espèces d’origine japonaise aux États-Unis. Encore aujourd’hui, des bateaux japonais s’échouent sur les côtes américaines.
Les scientifiques furent énormément surpris de voir que ces espèces avaient survécu à leur périple. Grâce à la production humaine de nouveaux matériaux beaucoup plus résistants aux aléas climatiques tels que la fibre de verre, la subsistance de certaines espèces invasives en a été renforcée.

Les tsunamis ne sont pas les seules causes de l’éparpillement d’espèces locales et nationales à l’échelle mondiale. Les ouragans sont aussi responsables d’un transport de débris sans précédent et donc de l’intrusion de nouvelles espèces dans de nouveaux habitats.
L’aménagement des côtes croissant, la production de déchets plastiques toujours plus intense et l’élévation du niveau de la mer sont aussi des facteurs susceptibles de rendre encore plus plausible cet éclatement géographique de la biodiversité.

Pour l’instant, aucune espèce japonaise découverte à ce jour n’a déréglé l’équilibre écosystémique des côtes américaines. Cependant, de nombreux organismes marins ne sont toujours pas mis à jour et un développement sans précédent d’espèces jugées néfastes aux espèces locales pourrait en affecter grandement leur existence.

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