Si les crashs d’avion sont très rares, ils représentent tout de même une réelle phobie pour certains passagers. En effet, survivre à un crash, et notamment à la longue chute qui s’ensuit, est extrêmement peu probable. Cependant, c’est déjà arrivé plusieurs fois.
De très rares cas de survie suite à ce type de chute
Les gens ayant déjà pris l’avion ont forcément déjà imaginé que l’engin pouvait essuyer une panne et finir par s’écraser. Il s’agit d’un sentiment tout à fait normal, bien que certaines personnes aient développé une peur phobique. Il faut dire que l’idée de se retrouver en chute libre à plusieurs kilomètres au-dessus du sol est loin d’être séduisante. Et pourtant, certains humains ont déjà survécu à des chutes sans parachute depuis les airs. Dans un article, Popular Mechanics a détaillé certaines situations de ce genre. Le fait est que chuter parmi des débris d’avion permet dans certains cas de bénéficier d’une protection offrant une petite chance de survivre.
En 1972, l’hôtesse de l’air serbe Vesna Vulivić est au travail lorsqu’une bombe explose à l’avant de son appareil. La jeune femme se retrouve attachée à son siège, mais aussi à un chariot de nourriture et à une partie du fuselage. Finalement, elle finira sa course gravement blessée au sol, mais bien vivante. Elle a en effet atterri sur un flanc de montagne très enneigé. Le terrain a donc permis d’amortir le choc.

La chance, mais pas seulement
D’autres types de terrain permettent d’amortir les chutes comme une botte de foin, une zone marécageuse ou encore un arbre. Néanmoins, l’eau est une option à oublier complètement. Cette dernière n’étant pas compressible, une chute dans un lac ou un océan revient à finir sa course sur du béton. Il y a aussi plus insolite ! En 1943, les Allemands abattent le B-17 Flying Fortress d’Alan Magee, un soldat étasunien. L’homme expulsé de l’appareil a fait une chute libre de 6 000 m et est tombé sur le toit de la gare de Saint-Nazaire. La verrière de la gare lui a donc sauvé la vie, lui permettant de faire partie des rares survivants à une chute libre de ce genre.
En réalité, à partir d’un certain point, la hauteur peut représenter un avantage. Que la chute se fasse depuis un gratte-ciel ou d’un avion, la vitesse est similaire. Toutefois, le temps supplémentaire peut permettre de prendre le temps d’utiliser ses membres afin de ralentir le plus possible. Toutefois, le point le plus important pour espérer survivre est bel et bien le lieu d’atterrissage. Quant à la position idéale, le mieux est de toucher le sol à la verticale (genoux et hanches pliées). Néanmoins, dans tous les cas, les individus se retrouvant dans ce genre de situation doivent quand même grandement miser sur la chance.