Ce petit pays d’Europe de l’Est a été désigné destination la plus écologique du monde en 2018. Retour sur ce qui a permis à la Slovénie d’accrocher ce titre, devant des pays tels que la Norvège ou le Costa Rica.
Un tourisme respectueux de l’environnement
La Slovénie est un petit pays de 2 millions d’habitants, voisin de l’Italie. Sa capitale Ljubljana fait partie des plus petites du continent, avec seulement 300 000 d’âmes. Pays tourné vers le tourisme, la Slovénie a pourtant été élue destination la plus écologique du monde en 2018.
Alors que les touristes sont de plus en plus à visiter ce pays chaque année, la Nature résiste face aux sirènes du tourisme de masse. Ainsi, pas d’énormes hôtels polluants en Slovénie ! Pas moins de 60 % de son territoire est couvert de forêts, et la biodiversité se porte à merveille. Environ 800 espèces animales y cohabitent, par exemple l’ours brun dont la population a doublé en une décennie.
Non seulement la Slovénie ne sacrifie pas ses espaces naturels pour un tourisme polluant, mais encourage également les visiteurs au respect. Ainsi, ce pays est devenu une destination parfaite pour l’écotourisme. Par ailleurs, le gouvernement attribue depuis 2016 un label baptisé Slovenia Green aux établissements touristiques en cas de respect de normes bénéfiques pour l’environnement.
Un traitement des déchets efficace
Dès l’école primaire, les jeunes slovènes apprennent à trier leurs déchets. Par ailleurs, il existe des taxes concernant le « tout venant », alors que les poubelles dont les déchets se recyclent restent gratuites. Ceci encourage donc la récupération et la réutilisation.
À Ljubljana se trouve également un des centres de tri les plus modernes et performants d’Europe. Les métaux et plastiques sont triés, tout comme les déchets alimentaires que l’on recycle pour produire du compost qui sera ensuite vendu. En une décennie seulement, le recyclage des déchets a été multiplié par trois dans le pays.
La Slovénie tente d’innover
Il y a quelques mois, un jeune chercheur de l’Institut national de chimie slovène a fait part de son innovation. L’intéressé travaille sur la réduction de la quantité de platine dans les piles à hydrogène, ce qui pourrait démocratiser la production d’hydrogène. Or, on sait que cette ressource pourrait jouer un rôle important dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le chercheur a inventé une poudre noire, un catalyseur deux fois moins cher et trois à quatre fois plus efficace que ceux actuellement sur le marché. Dans sa composition, près de la moitié du platine a été remplacé par du cuivre. De plus, le scientifique a imaginé une méthode écologique basée sur la nanotechnologie afin de produire ce catalyseur.
Sources : France Info – Vivre Demain
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