La cité antique de Palmyre, avant et après le passage de Daesh

Après l’annonce de la reprise de la cité antique de Palmyre en Syrie par l’armée syrienne après 10 mois d’occupation par Daesh, il est temps de dresser un bilan des dégâts, qui sont considérables.

Aux mains de l’organisation terroriste depuis le mois de mai 2015, la cité antique de Palmyre, classée au patrimoine mondial de l’Unesco et riche d’un fort patrimoine archéologique, a été reprise par les forces armées syriennes à la fin de ce mois de mars 2016, au terme de plus de vingt jours de combats.

L’heure est au bilan des dégâts occasionnés par Daesh dans cette cité qui aurait été détruite à environ 30%, selon les experts. Parmi les destructions les plus significatives, quelques-uns des monuments les plus symboliques et les plus anciens, comme l’Arc de Triomphe de Palmyre, les temples de Bêl et Baashimin ou encore le Lion d’Athéna du musée.

« Si nous avons l’approbation de l’Unesco, il nous faut cinq ans pour restaurer les bâtiments détruits et endommagés par l’EI« , avançait Maamoun Abdelkarim, chef des Antiquités et des Musées de Syrie, au lendemain de la reprise de la ville. « Nous avons le personnel qualifié, nous avons le savoir-faire et nous avons les études, il faut bien sûr l’agrément de l’Unesco et nous pourrons commencer les travaux dans un an.« 

Pour mieux nous rendre compte des dégâts que l’EI a faits à Palmyre, Joseph Eid, photographe de l’AFP, compare des clichés actuels avec ceux qui ont été pris aux mêmes endroits, en mars 2014, soit il y a deux ans seulement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces dégâts sont considérables.

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JOSEPH EID / AFP

La totalité des photos sont à retrouver dans le porfolio publié par Le Monde, c’est ici.