Cette technologie a été récemment testée dans le musée d’une petite ville touristique et le but est de réduire le temps d’attente. Il s’agit à terme de remplacer les tickets d’entrée en papier, mais également numériques et de faire de ce système un élément clé du secteur touristique chinois.
Nous savons que le Japon mise désormais sur la reconnaissance digitale pour booster son tourisme grandissant, et ce en facilitant les procédures d’identification et de payement. La Chine s’est lancée quant à elle dans la reconnaissance faciale dans un but similaire. D’ailleurs, en 2015, cette technologie a déjà été expérimentée puisque les premiers distributeurs de billets de banque ont été installés à Hangzhou (une ville située à 200 kilomètres de Shanghai) dans l’attente d’en installer dans tout le pays.
Tout récemment, le Google chinois Baidu vient de faire le test d’un logiciel de reconnaissance faciale auquel 5000 touristes ont participé en une journée dans un musée de la petite ville touristique de Wuzhen. Les développeurs assurent que la précision de ce logiciel est de 99,7 %. Le fonctionnement est simple puisque lorsqu’un touriste arrive pour la première fois à Wuzhen, sa photo est prise lors de son arrivée à l’hôtel puis intégrée dans une base de données dédiée au service.
Chaque lieu d’intérêt de la ville est muni de tablettes permettant d’y accéder via la reconnaissance vocale. Les informations concernant le touriste sont alors envoyées directement sur un cloud qui les vérifie en un temps remarquable de 0,6 seconde.
Ainsi, le logiciel a déjà enregistré les données de 5000 touristes, soit environ 15 à 20 % du total de visiteurs quotidien, mais selon les concepteurs, le logiciel pourrait traiter un milliard de visages. Baidu propose actuellement son système à d’autres villes touristiques chinoises et évalue la possibilité de l’étendre aux immeubles d’habitation. Enfin, l’application pourrait aller jusqu’à investir les grands évènements de type festivals et concerts dans le cadre de la vente de billets.
Sources : Sputnik — 20 Minutes