Chine : Un impressionnant mur d’eau observĂ© sur le fleuve Qiantang

Tsunami vague
Crédits : WikiImages / Pixabay

Comme chaque annĂ©e, la saison des mascarets sur le fleuve Qiantang (Chine) attire des dizaines de milliers de personnes venues observer les grosses vagues formĂ©es par la marĂ©e montante. Ce lundi, un impressionnant mascaret s’est formĂ© en fin de matinĂ©e et a pris la forme d’un mur d’eau atteignant localement plusieurs mètres de haut.

Qu’est-ce qu’un mascaret ?

 Ce phĂ©nomène naturel se produit dans certains estuaires lors des grandes marĂ©es. Lorsque les conditions sont rĂ©unies, la marĂ©e qui remonte les fleuves est freinĂ©e par le courant orientĂ© en sens inverse, une vague similaire Ă  un tsunami se forme alors et remonte l’estuaire Ă  une vitesse de 15 Ă  40 km. Dans le monde, on recense plusieurs dizaines de sites sur lesquels se produit ce phĂ©nomène. Dans les cas les plus extrĂŞmes, la vague peut atteindre une dizaine de mètres.

C’est sur le fleuve Qiantang, en Chine que les plus gros mascarets ont Ă©tĂ© observĂ©s. Ce lundi, la vague atteignait plusieurs mètres et près de 160 000 touristes se sont pressĂ©s sur les berges pour assister au spectacle. En 2011, la vague particulièrement importante baptisĂ©e « Dragon argenté » avait blessĂ© une vingtaine de personnes.

Le mascaret en 2013 sur le fleuve Qiantang

Peut-on observer un mascaret en France ?

En France, le phĂ©nomène subsiste en Aquitaine oĂą des vagues de 3 mètres de hauteur peuvent parfois se former. Sur les autres fleuves, les autoritĂ©s ont menĂ© des travaux de rĂ©amĂ©nagements qui ne permettent plus que rarement au mascaret de prendre forme. Il y a une cinquantaine d’annĂ©es, on pouvait ainsi observer sur la Seine un mur d’eau particulièrement dangereux pour la navigation de 4 Ă  7 mètres. Ce n’est dĂ©sormais plus qu’un vieux souvenir, mais si vous souhaitez observer le phĂ©nomène, sachez que la vague peut encore dĂ©passer les 2 mètres au niveau de Saint-Pardon en Dordogne. Avec une ampleur beaucoup plus faible, on peut Ă©galement l’observer en Bretagne et en Basse Normandie. Il ne vous reste plus qu’à attendre que les conditions soient rĂ©unies.

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Sources : China, UniversitĂ© de BordeauxÂ