Les chats raffolent de la cataire, leur « drogue » préférée !

Nos chats se droguent, enfin… Ne vous affolez pas, la cataire est une plante semblable à la menthe et est totalement inoffensive. Pourquoi les chats adorent-ils cette plante?

La cataire ou Nepeta cataria est un végétal utilisé comme plante ornementale et médicinale, réputée antispasmodique et antihystérique. Plus communément, nous connaissons la cataire sous l’appellation « Herbe à chat » (ou « Menthe aux chats »), tout simplement parce que les chats l’apprécient fortement. Elle contiendrait de la népétalactone, un composant des résines que l’on rencontre un peu partout dans la nature.

La népétalactone a des effets euphorisants sur près de 80 % de nos chats domestiques, alors que d’autres félins comme le tigre y seraient sensibles. Ce composé organique volatil stimule le système olfactif des chats, reliant l’information à leur cerveau.

Le contact avec la cataire occasionne chez nos félins préférés des réactions assez surprenantes. En effet, après quelques bouchées, le chat parait excité et euphorique : cela est dû à l’activation des phéromones sexuelles. L’herbe à chat n’est pas dangereuse pour le chat, mais en cas d’abus, ce dernier pourrait se montrer agressif. Elle est généralement considérée comme une manière de donner une occasion à votre chat de se défouler, ou d’être récompensé.

En 2014, la société américaine Stark Raving Cat a eu une idée surprenante : fabriquer des « joints pour chats », sur le modèle des joints de cannabis pour adultes. Il s’agit d’un mélange contenant de la cataire séchée, enveloppé dans une sorte de tissu. À ne pas fumer par l’être humain bien sûr, puisque ce joint pour chats est destiné à être brûlé comme de l’encens.

Ces réactions à la cataire sont supposées héréditaires, ce qui s’avère être une raison possible expliquant que cela n’affecte pas tous les chats. Dans la vidéo ci-dessous, il est nous est donné de comprendre à quel point il doit être difficile pour un chat de se passer d’une telle plante, bien qu’aucune réelle addiction n’est à déplorer.

Sources : Sciences et AvenirLe FigaroMetronews