Des chatons sauvages filmés dans le Sahara pour la première fois !

Crédits : capture Youtube / Sand Cat Sahara Team

Dans le Sahara marocain, des biologistes spécialisés dans l’étude des félins ont réussi à filmer des chatons sauvages du désert dans le cadre d’une étude rendue possible par des acteurs allemands, français et marocains.

Trois chatons des sables âgés de trois à six mois ont été filmés pour la première fois (la vidéo est à la fin de l’article). La race « chats des sables » (Felis margarita margarita) est peu connue et qualifiée de « rare et vulnérable ». Les chercheurs sont allés dans le désert marocain spécialement pour l’étudier. Cette séquence vidéo est la première du genre selon les spécialistes qui ont eu de la chance puisque les chatons avaient à ce moment-là porté leur attention sur une gerbille, leur proie favorite.

Un projet d’étude mené par les biologistes Alexander Sliwa du zoo de Cologne (Allemagne) et Grégory Breton, directeur de la branche française de Panthera, une organisation internationale œuvrant pour la conservation des félins est à l’origine de cette vidéo. Citons également Saad Azizi, vétérinaire au Jardin zoologique de Rabat (Maroc).

Grégory Breton a expliqué pour le Huffington Post qu’il existe concernant le chat des sables « peu d’information sur sa vie, son écologie, sa biologie… C’est ce qui a motivé notre recherche ». L’intéressé indique l’existence de deux études au sujet de cet animal assez mystérieux, en Israël où des scientifiques suivent quatre chats par le moyen de colliers-émetteurs et aux Émirats Arabes Unis où des chercheurs ont pu réaliser quelques clichés.

L’équipe a pu capturer treize chats afin de leur mettre des colliers émetteurs, ce qui a permis de collecter des données plus nombreuses et diversifiées. En tout, pas moins de 29 Felis margarita margarita ont pu être observés dans leur milieu naturel. Très rare, le chat des sables se montre parfois dans des contrées telles que le Tchad, le Niger, l’Algérie, l’Égypte ou encore en Ouzbékistan.

Enfin, les chercheurs estiment qu’un programme de conservation de l’espèce pourra voir le jour dans un futur plus ou moins proche.

Sources : Huffington Post – Mashable