Il est aujourd’hui souvent évoqué la possibilité de manger des insectes, ce qui serait une alternative efficace à la viande et donc plus respectueuse de l’environnement. Cependant, il y a de ces événements qui ne nous encouragent pas vraiment à changer notre fusil d’épaule à ce sujet. À New York, la canicule fait que les cafards ont tendance à s’envoler, beurk !
Prenons une canicule (+ de 35°C) couplée à un taux d’humidité important et à un éventuel laxisme dans le ramassage des déchets. La situation qui en résulte est la suivante : les cafards se mettent à voler ! La côte est des États-Unis est actuellement en situation de canicule, et ce phénomène a été observé par de nombreux résidents. À New York, un homme a failli heurter ce qu’il croyait être un papillon de nuit qui était en réalité un cafard.
Le biologiste américain Dominic Evangelista a été interviewé par la radio WNYC, et ce dernier a expliqué que les cafards ont tendance à être plus actifs lors d’épisodes de forte chaleur. Selon le spécialiste, les cafards s’envolent en quête de zones plus fraiches.
Les cafards sont efficaces lorsqu’ils évoluent sur la terre ferme, mais peuvent s’envoler pour éviter rapidement quelque chose. Ils sont alors un peu maladroits, planant de haut en bas plutôt que d’adopter des trajectoires plus précises. Les cafards ont également deux paires d’ailes, une pour se protéger, tandis que la seconde sert à voler.
« Dans les tunnels de chaleur, il y a quelque chose avec la température et l’humidité qui les encourage à voler » explique Ken Schumann, un entomologiste interrogé par le site DNA Info.
Aux États-Unis, on voit habituellement les cafards prendre leur envol dans des zones plus chaudes, dans des états comme le Texas et la Floride où on les surnomme « insectes des palmiers », puisqu’ils ont tendance à voler dans les palmiers, surement pour se protéger de la chaleur. Avec les canicules, ce phénomène est visible dans des endroits moins habituels, comme la côte nord-est et donc la ville de New York.