En Suède, cette tour est également une ferme urbaine qui pourra nourrir 5000 personnes !

Crédits : Plantagon

Des architectes suédois sont en passe d’appliquer un projet unique dans leur pays : une tour mi-bureaux mi-ferme. Les concepteurs prévoient d’exploiter la façade sud de l’immeuble afin d’y installer une ferme urbaine robotisée !

« Nourrir la ville, construire le futur », tel est la devise de la société Plantagon prenant en compte le fait que dans quelques années, plus des trois quarts des terriens seront des citadins. Cette société spécialisée dans l’agriculture agricole est en train de construire pour 2020 un immeuble de 60 mètres de hauteur baptisé World Food Building à Linköping, cinquième ville de Suède.

Le concept est original, puisqu’il est question d’une tour mixte de 17 étages accueillant en partie des bureaux et consacrant sa façade sud – jouissant logiquement d’une forte exposition au soleil – à une culture vivrière (fruits et légumes) destinée à nourrir environ 5000 personnes.

Les plantes cultivées selon les principes de l’agriculture hydroponique (avec éclairage LED) se trouveront dans des pots individuels à taille modulable en fonction de leur croissance. Ces pots seront par ailleurs agrémentés de pierre ponce, ce qui aura pour but d’éviter toute transmission de bactéries et de moisissures. La roche peut effectivement être stérilisée à l’aide de micro-ondes et ainsi être réutilisée durant 6 à 7 ans.

La ferme a été pensée pour être automatisée en ce qui concerne la régulation de l’apport en eau, l’ensoleillement ainsi que la température. Également, l’énergie dégagée par le bâtiment lui-même sera réutilisée pour faire fonctionner la ferme.

Crédits : Plantagon

« Notre objectif est de produire la plus grande quantité de nourriture avec le plus faible impact environnemental et en consommant le moins de ressources possible sans que cela altère la qualité de notre production », déclarait Hans Hassle, PDG de Plantagon en 2012 lors du lancement du projet.

L’intéressé évoquait également le fait que « 70 % du prix des légumes est dû au transport et au stockage » et que des économies seront réalisées au niveau des prix de vente, mais aussi d’un point de vue environnemental. En effet, le World Food Building devrait permettre d’éviter l’émission de 1100 tonnes de CO2 et économiser pas moins de 13 millions de litres d’eau par an.

Sources : Divercity MagScience & VieCanal +