Cette start-up veut faire voler des panneaux solaires !

Crédits : So We Fund / Zéphyr Solar

Une jeune société française vient de recevoir une certification pour son innovation et s’apprête à lancer ses « ballons solaires » sur le marché, que l’on pourrait également qualifier de « cerf-volants photovoltaïques ».

Créée en 2014, la start-up Zéphyr Solar a récemment présenté son ballon solaire à la Société d’Encouragement pour l’industrie nationale à Paris et a obtenu le label La France s’engage. Ce dernier donne droit à une subvention et à un accompagnement public et privé inédit, permettant un meilleur développement de l’innovation.

Pour Julie Dautel, co-fondatrice de cette société, le but de cette invention n’est autre que de produire de l’électricité et rendre accessible cette énergie dans les zones les plus isolées de notre planète. L’intéressée interrogée par We Demain estime qu’il y a plus d’un milliard de personnes n’ayant aucun accès prolongé à l’électricité, et lorsque c’est le cas, le courant provient souvent d’un générateur polluant et bruyant posant d’ailleurs d’autres problèmes comme l’approvisionnement de pétrole dans les zones concernées.

Dans ce contexte, les ballons solaires apparaissent comme une solution idéale puisqu’il suffit de les gonfler avec de l’hélium. Ceux-ci sont reliés au sol par un câble qui transmet l’électricité obtenue à une batterie afin de la stocker. Cette solution évite également les zones d’ombres qui impactent habituellement les panneaux solaires traditionnels tels que les arbres ou les bâtiments situés aux alentours. Il s’agit évidemment d’augmenter la capacité et le rendement sans contraintes.

Julie Dautel indique que des tests ont été passés avec succès en avril 2017, et explique ne pas encore pouvoir partager les détails techniques – et davantage d’images – en raison d’un dépôt de brevet en cours. Par ailleurs, la commercialisation de ces ballons dépendra du résultat d’une campagne de financement participatif dont la somme requise est de 500 000 euros, alors qu’il est également question d’engager un ingénieur.

Sources : We Demain – France Info