Cette start-up peut simuler la qualité de l’air intérieur dès la conception d’un bâtiment !

bureaux interieur
Crédits : Pikrepo

La start-up française Octopus Lab a pour objectif de prédire la qualité de l’air intérieur d’un bâtiment avant même qu’il ne soit construit. Cette société a mis au point un moyen d’accompagner les collectivités territoriales dans les bons choix de matériaux et de système de ventilation.

Anticiper les problèmes de qualité de l’air

Est-il possible de connaître la qualité de l’air intérieur d’un bâtiment avant même sa construction ? La start-up française Octopus Lab répond par Indalo, un modèle inédit basé sur l’intelligence artificielle. Finaliste des Prix start-up EDF Pulse 2020, cette société désire assurer un air de qualité aux futurs occupants d’un édifice à construire.

Il faut savoir que de plus en plus, les acteurs publics prennent en compte la qualité de l’air intérieur concernant les établissements accueillant du public. Parfois, des problèmes de cette nature apparaissent après la construction (ou rénovation) d’un bâtiment en raison d’une mauvaise ventilation. Il peut également s’agir de matériaux de revêtements de sols (ou de murs) trop émissifs en Composés organiques volatils (COV). Après l’identification de ces pollutions, celles-ci doivent être éliminées au moyen de nouveaux travaux. Octopus Lab promet au contraire une anticipation des problèmes de qualité de l’air intérieur en faisant directement les bons choix en termes de ventilation et de matériaux.

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Crédits : Octopus Lab

Des simulations dynamiques

Avec Indalo, la start-up donne la possibilité de générer un modèle numérique à l’aide des informations concernant la nouvelle construction. Le système héberge une base de données dans le cloud, des informations relatives aux émissions des matériaux dans l’air intérieur. Or, la base concerne pas moins d’un millier de polluants tels que les particules fines, les terpènes, etc. Il s’agit le plus souvent de valeurs par défaut. Néanmoins, Octopus Lab explique avoir passé des accords avec certains industriels. L’objectif ? Indiquer précisément les informations relatives aux composés des produits. L’algorithme de Indalo intègre aussi des données sur le système de ventilation, l’occupation des locaux ainsi que la qualité de l’air extérieur au niveau du quartier.

Le logiciel produit ensuite plusieurs documents, simulant sur une semaine type les variations de concentration des polluants pour chaque pièce. Il est également possible de produire des diagrammes par sources ou encore d’identifier l’origine des émissions. Tout ceci se fait grâce à des simulations dynamiques de la qualité de l’air intérieur. Au-delà de vouloir garantir un air sain pour les futurs occupants, Octopus Lab désire accompagner les collectivités territoriales afin de sécuriser l’obtention de leurs certifications pour la construction.

Voici la vidéo de présentation du projet Indalo :