Certaines races de chats seraient dotées de poils moins riches en protéines allergènes que d’autres. Un chat en particulier se distingue, souvent qualifié d’hypoallergénique. Quel est-il ?
S’il n’existe pas de race de chat totalement hypoallergénique, toutes produisant des protéines allergènes en plus ou moins grande quantité, certaines races sont réputées pour leur capacité à limiter les allergies. Parmi elles, le Balinais, le Sphynx ou encore le Devon Rex.
Le Devon Rex, une race de chat hypoallergénique
Avec son pelage ras et légèrement ondulé, le Devon Rex serait un animal de compagnie très apprécié des personnes allergiques aux poils de chat. Contrairement aux autres races, la fourrure courte du félin au physique atypique se composerait essentiellement de sous-poils, caractéristique lui décernant souvent la qualité de chat « hypoallergénique ».
Les poils courts et bouclés du Devon Rex seraient en effet presque dénués de protéines allergéniques de type Fel d1, contrairement à la plupart des races de chats qui contiennent ces substances dans leur peau, leur salive et leurs glandes sébacées.
Naissance de la race en Angleterre
L’histoire du Devon Rex est assez récente. La plupart des spécialistes s’accordent à dire que la race est née d’une chatte orpheline à la fourrure bouclée, retrouvée dans la région du Devon, en Angleterre, dans les années 1960. L’animal aurait alors été revendu à un élevage de Rex de Cornouilles (la race Cornish Rex), subissant par la suite de multiples croisements.
Comment s’expliquent les allergies aux poils de chat ?
L’allergie aux poils de chat est une réaction plus ou moins courante provoquée par certaines protéines contenues dans la salive, l’urine et les glandes sébacées des félins. Ces protéines sont souvent transportées sur les poils du chat lorsqu’il se lèche ou fait sa toilette, ce qui peut déclencher des réactions allergiques chez les personnes sensibles dont le système immunitaire réagit de manière forte aux allergènes.
Lorsque ces allergènes entrent en contact avec la peau, les yeux, le nez ou les voies respiratoires d’une personne allergique aux poils de chat, son organisme peut réagir de manière excessive, déclenchant plusieurs symptômes (éternuements, démangeaisons, congestion nasale, irritation et écoulement des yeux, si ce n’est des problèmes respiratoires plus sérieux).
Notons qu’une allergie aux poils de chat varie en gravité d’une personne à une autre, et peut souvent être exacerbée par des facteurs environnementaux comme la poussière, le pollen ou encore les acariens.
