Par le biais de sa société SpaceX, Elon Musk nourri un rêve très ambitieux : signer l’arrivée de l’Humain sur la planète Mars. Selon l’intéressé, il s’agit d’une étape essentielle pour la colonisation de l’espace. Et pourtant, une étude récente souligne la présence d’un ennemi « invisible » sur la surface de la planète rouge.
Un ennemi sous-estimé
En 2018, le patron de SpaceX Elon Musk avait déclaré avoir 70 % de chances d’aller sur Mars et d’y finir sa vie. Ceci traduit à quel point l’homme rêve de concrétiser ce qui devrait être le plus grand projet de l’humanité : coloniser la planète rouge. Ces dernières années, le vaisseau spatial Starship a fait des progrès et SpaceX estime pouvoir rendre accessibles les voyages interplanétaires. Ainsi, construire une base sur Mars dans les prochaines années apparait comme étant de plus en plus faisable.
Si Elon Musk rêve d’aller sur Mars, les menaces sont nombreuses. Il faut dire que la planète n’est pas protégée contre les radiations du soleil et les rayons cosmiques galactiques. De plus, l’absence d’oxygène obligera les colons à porter des combinaisons et à rationner les ressources. Côté températures, celles-ci vont de -143°C à +20°C, avec une moyenne à l’équateur de +20°C. Évidemment, il existe de nombreux autres problèmes et obstacles mais il serait bien trop long de les citer dans leur intégralité.
Une récente étude publiée dans la revue GeoHealth le 12 février 2025 souligne l’existence d’un ennemi sous-estimé et pourtant omniprésent sur la surface de Mars : la poussière. Or, pour les chercheurs de l’école de médecine Keck de l’Université de Californie du Sud (États-Unis), cette poussière martienne ne serait pas seulement gênante pour les équipements.

Un danger difficilement évitable
Se composant de particules extrêmement fines, la poussière martienne serait toxique pour l’humain. De plus, celle-ci contient des substances que l’on connait sur Terre pour leur lien avec des pathologies graves, dont potentiellement des cancers. Inhaler cette poussière porterait certainement atteinte aux poumons, aux reins, au système digestif ou encore, à la thyroïde. Dans la liste des substances dangereuses, nous retrouvons l’arsenic, le cadmium, le chrome, les perchlorates, la silice ou encore, certains oxydes de fer. Également présents sur Terre, ces éléments affichent néanmoins des taux bien plus bas.
Avec une taille moyenne de seulement trois microns, les grains de poussière martienne sont aussi petits que des spores de moisissure. Autrement dit, ceux-ci ont une taille trop réduite pour pouvoir être expulsés naturellement par l’organisme. En conséquence, ces grains peuvent s’installer en profondeur dans les voies respiratoires avant d’atteindre le système sanguin. Par ailleurs, la gravité plus faible sur Mars permet à cette poussière de flotter dans l’air durant des périodes plus longues, augmentant malheureusement les risques d’infiltration.
Pour les chercheurs de l’étude, coloniser Mars est peut-être une entreprise impossible, ce qui n’est pas le cas d’une mission habitée de courte durée. En revanche, ceci impliquera obligatoirement l’élaboration d’équipements de protection très avancés mais également, une efficacité sans faille en ce qui concerne les systèmes de filtration et de contrôle de l’environnement intérieur.