Cet animal est capable de vivre plus de 10 000 ans !

Crédits : Biodiversity Heritage Library / Domaine public

Il existe bel et bien un animal vivant 100 fois plus longtemps qu’un humain : une espèce d’éponge découverte il y a plus d’un siècle !

Selon l’OMS, l’espérance de vie moyenne de l’être humain était de 72 ans en 2016, bien que ce nombre peut grandement varier d’un pays à l’autre. Au sein du règne animal, nombreuses sont les espèces vivant plus longtemps que nous. Citons par exemple le tuatara (200 ans), le lamellibrachia (250 ans), les tortues terrestres (250 ans) ou encore certains coquillages dépassant parfois les 300 ans. Cependant, cette enviable longévité ne fait pas vraiment le poids face à celle des éponges.

Nous l’oublions peut-être un peu trop souvent, mais les éponges (ou spongiaires) sont bien des animaux, malgré le fait que ces dernières aient été considérées comme des végétaux pendant très longtemps. Effectivement, une espèce d’éponge peut vivre jusqu’à 11 000 ans, à savoir la Monorhaphis chuni, selon une étude américaine publiée dans la revue Aging Research Reviews en 2014.

Cette éponge avait été retrouvée durant l’expédition scientifique de Valdivia, organisée et financée par l’Empire allemand entre 1898 et 1899. Les explorateurs avaient dragué les fonds marins dans l’est de l’Afrique à plus de 1500 mètres de profondeur !

Pouvant atteindre 3 mètres de longueur, l’éponge Monorhaphis chuni peut se trouver en France, dans la zone maritime de la Nouvelle-Calédonie. L’animal appartient au groupe des « éponges de verre » dont le squelette est en silicium et qui possède une forme atypique, comme le montre la représentation placée en tête de l’article.

Par ailleurs, dans leur étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters en 2017, des chercheurs chinois et allemand ont émis l’hypothèse que ces éponges – de par leur longévité – sont de véritables « archives paléoclimatiques ».

En termes de longévité, évoquons le fait qu’il y a encore mieux ! En effet il y a quelques années, des chercheurs italiens ont démontré qu’il existait des espèces de méduses « immortelles » : la turritopsis nutricula et la turritopsis dohrnii. Ces animaux trouveraient la source de leur durabilité dans leur capacité de transdifférenciation cellulaire.

Sources : National GeographicAtlas Obscura

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