Aux États-Unis, un jeune de 13 ans a utilisé l’impression 3D afin de fabriquer une ruche pour les abeilles. Si l’installation se trouve sur le mur de sa chambre, l’ado laisse volontiers les insectes aller et venir librement, afin que ces derniers puissent sortir et récolter leur pollen permettant la fabrication du miel.
Des unités de forme hexagonale
Oliver Taylor (13 ans) vit dans l’état de l’Utah (États-Unis). Ce jeune passionné d’abeilles est à l’origine d’un projet « do it yourself » plutôt ingénieux, comme le révélait le media Yanko Design le 11 juillet 2025. Le jeune a acquérir un kit de démarrage intégrant 12 000 abeilles et en quelques mois, sa ruche contenait pas moins de 40 000 individus !
Alors que les habituelles ruches des apiculteurs sont construites avec des planches, celle de l’adolescent comporte deux unités de forme hexagonale provenant de l’impression 3D. Ces unités sont connectées à un système de ventilation aux allures de petit climatiseur. Ceci donne la possibilité aux abeilles d’aller et venir et s’adonner à une de leur activités principales : la pollinisation.
Citons également la présence d’un système de défense contre les abeilles d’autres colonies qui pourraient être tentées de venir voler le miel (abeilles pilleuses). L’ado a également mis au point un système permettant de nourrir ses insectes grâce à de l’eau sucré.
Une ruche en voie d’amélioration
Ce projet est d’autant plus intéressant qu’Oliver Taylor a démontré sa capacité à résoudre certains problèmes. L’intéressé a par exemple procédé à quelques ajustements afin de limiter le phénomène d’essaimage chaotique, c’est à dire lorsque certaines abeilles quittent leur ruche d’origine dans le but de fonder une nouvelle colonie. Par ailleurs, les unités sont amovibles et donc, très faciles à entretenir et à nettoyer.
Aujourd’hui, l’adolescent pense à améliorer son concept. En effet, une des prochaines étapes sera d’ajouter davantage de modules et ainsi, augmenter la quantité d’abeilles de sa colonie. Cependant, le jeune travaille surtout à l’élaboration d’un système d’extraction du miel pour la consommation, comme en témoigne cette publication sur le compte Facebook du père d’Oliver Taylor.
Et si ce concept pouvait un jour faire l’objet d’une production à grande échelle et d’une commercialisation ? Si pour l’instant, rien n’indique que des industriels s’intéressent à ce projet, rappelons que la fabrication de la ruche d’Oliver Taylor a couté environ 850 euros. Ainsi, une ruche normale coute quasiment deux à trois fois moins cher. Cependant, celle de l’ado a le mérite de pouvoir être installée à l’intérieur, un détail très intéressant pour la protection des abeilles contre le frelon asiatique, leur principal prédateur.
