C’est officiel : les États-Unis renverront des astronautes sur la Lune

Crédits : Nasa

Mike Pence, le vice-président américain, confirmait la nouvelle il y a quelques heures : les États-Unis enverront à nouveau des astronautes sur la Lune pour y préparer des missions vers Mars et au-delà.

Dans un document publié dans le Wall Street Journal du 4 octobre dernier, Mike Pence, le vice-président des États-Unis, notait qu’un mandat exécutif avait été signé pour rétablir le Conseil spatial national, dissous en 1993 sous la présidence de Bill Clinton. La première réunion du Conseil s’est d’ailleurs tenue ce jeudi au centre Steven F. Udvar-Hazy du musée national aérospatial Smithsonian, à Chantilly en Virginie. Dans ce document, le vice-président a officiellement confirmé l’intention des États-Unis d’envoyer à nouveau des astronautes américains sur la Lune, « pas seulement pour y laisser des empreintes et des drapeaux, mais pour y construire les bases dont nous avons besoin pour envoyer des Américains sur Mars et au-delà ».

« La Lune sera un tremplin, un terrain de formation, un lieu pour renforcer nos partenariats commerciaux et internationaux, alors que nous recentrons le programme spatial américain vers l’exploration humaine de l’espace », a-t-il expliqué. Le vice-président a également indiqué que le conseil « stimulera le développement des technologies spatiales afin d’assurer la sécurité nationale de l’Amérique », soulignant au passage que les États-Unis avaient « remporté la course à la Lune il y a un demi-siècle » et qu’ils « remporteront celle du XXIe siècle dans l’espace ». Mike Pence en est donc persuadé, « l’Amérique sera la première nation à amener l’humanité sur Mars ». Notons par ailleurs que la Chine ou encore les Émirats Arabes Unis sont également déterminés à poser le pied sur la planète rouge.

Rappelons qu’il y a quelques jours, la NASA et l’Agence spatiale russe Roscosmos annonçaient leur intention de construire ensemble la future station lunaire sur la plateforme Deep Space. Les deux agences ont notamment signé un accord lors du 68e Congrès international d’astronautique à Adélaïde, en Australie.

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