Lors du dernier Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, une start-up s’est distinguée avec son innovation : un miroir intelligent dont le but est de suivre la santé de son propriétaire. Le dispositif est notamment capable de mesurer la pression artérielle, calculer l’âge physique ou encore détecter les maladies de peau.
Un miroir avec une multitude de capacités
Parmi les grands noms présents lors du dernier Consumer Electronics Show (CES) du 10 au 12 janvier 2024, une société peu connue du grand public s’est clairement distinguée des autres : NuraLogix. Cette start-up est habituellement spécialisée dans le monitoring d’informations grâce à des appareils intelligents de type montres, brassards ou encore bagues connectées. Cette fois, la marque a décidé d’intégrer ses technologies dans un miroir : le MagicMirror
Il suffit alors de se regarder dans le miroir (un écran de 21,5 pouces) pour faire un point sur sa santé. L’appareil dispose d’une multitude de capacités : mesure de la pression artérielle et du rythme cardiaque, détection du stress, des maladies de peau ou encore calcul de l’âge physique et évaluation de la santé mentale. « Le MagicMirror est un miroir intelligent de table, le premier du genre, capable d’analyser les informations sur le flux sanguin du visage pour calculer avec précision une multitude de signes vitaux et d’évaluations des risques de maladie. », peut-on lire dans un communiqué du 9 janvier 2024.

Un dispositif qui ne remplace pas le médecin
Un détail pourrait toutefois ne pas plaire aux éventuels consommateurs : la gestion des données récoltées. En effet, elles sont envoyées dans un cloud afin d’être analysées par les algorithmes de NuraLogix. Après cela, les résultats apparaissent à l’utilisateur sur le miroir. À noter que la société propose également une application pour smartphone qui utilise la même technique.
Par ailleurs, NuraLogix a affirmé que le MagicMirror sera commercialisé dans quelques mois et devrait seulement concerner un usage professionnel, du moins pour l’instant. Autrement dit, il y aura de grandes chances de le rencontrer dans divers endroits, par exemple les cliniques, les salles de sport, les gymnases ou encore au sein des entreprises partenaires du projet.
Si les capacités du miroir pourraient séduire un nombre conséquent de personnes, il faut rester mesuré. La start-up elle-même a affirmé que le dispositif ne peut se substituer à un vrai médecin. Néanmoins, une demande a tout de même été déposée auprès de la Food and Drugs Administration (FDA) aux États-Unis afin de faire reconnaître certaines mesures de santé. Pour l’instant, cette requête est restée sans suite.
Voici une vidéo de présentation du MagicMirror :