Le métier que nous exerçons marque fortement notre cerveau !

Crédits : Pixnio

La pratique de notre métier impose une forte marque dans notre cerveau et à force d’expérience, l’organe se professionnalise lui aussi !

Notre métier et l’évolution de notre cerveau seraient intimement liés. Une étude publiée dans la revue Neurology en 2014 s’intéressait au lien entre le métier exercé au cours de notre vie active et les capacités cognitives – arrivé un certain âge – telles que la mémoire et la vitesse de réaction.

« La complexité du travail exercé avec d’autres personnes et autour de données est associée à de meilleures performances cognitives à l’âge de 70 ans »
, concluait cette étude, qui plaçait les métiers d’architecte, de graphiste, d’ingénieur ou encore de musicien comme les plus intéressants en matière de protection des capacités cognitives.

Il s’avère que le métier que l’on exerce – que ce dernier soit ou non capable d’efficacement préserver nos capacités cognitives avec l’âge – s’inscrit de manière profonde dans notre cerveau. En effet, l’activité professionnelle ne se basera jamais uniquement sur les gestes effectués ou les caractéristiques physiques du travailleur.

Selon Science & Vie, l’imagerie cérébrale a récemment révélé que notre cerveau se professionnalisait en même temps que nous. Au niveau de la structure des neurones, une différence physiologique s’incruste au fil du temps après l’apprentissage, l’acquisition d’expérience et les efforts fournis pour arriver à l’expertise la plus complète.

Il s’agirait ici d’une réorganisation des connexions des neurones, c’est-à-dire que notre cerveau renforcerait nos réseaux corticaux, faisant de nous des travailleurs plus précis, plus rapides, plus habiles et plus efficaces.

Avec la répétition des tâches, celles-ci seront considérées comme singulières par notre cerveau. Mais si certaines zones de ce dernier se trouvent « remodelées », d’autres sont inhibées. En effet, avec le temps et l’expérience, certains neurones auront tendance à s’étendre et la connectivité sera améliorée, mais les neurones non essentiels aux tâches effectuées seront en quelque sorte mis de côté.

Sources : Science & VieL’Express