Certaines fleurs ont développé un halos bleu-violet invisible à l’oeil nu pour attirer les abeilles !

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Les abeilles ont un rôle indispensable au processus de pollinisation. L’interaction fleur-abeille est favorisée par différents mécanismes à l’origine de l’évolution. D’après une nouvelle étude publiée mercredi dernier, les fleurs auraient développé un « halo bleu » invisible à l’œil nu pour attirer les abeilles.

En étudiant la structure de différentes espèces de fleurs, les scientifiques ont observé des structures désordonnées à la surface de leurs pétales. D’après eux, ces nanostries auraient la capacité de disperser la lumière sous forme de halo bleu-violet. Invisibles pour l’homme, ces derniers seraient cependant détectables par les insectes qui s’y orienteraient.

Ces nanostructures furent observées sous différentes formes chez plusieurs espèces végétales. Pour en visualiser les effets sur le comportement des abeilles, les chercheurs créèrent des surfaces artificielles émettant des halos bleu-violet et d’autres non. Ils observèrent ainsi que les insectes repéraient avec plus de facilité les fleurs émettant un halo bleu.

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Les scientifiques attribuent une origine évolutive aux diverses nanostructures observées. Initialement similaires, elles auraient gardé la capacité d’émettre des halos visibles tout en évoluant d’après les conditions extérieures et les propriétés anatomiques florales. « Le désordre que nous constatons dans la nanostructure des pétales semble avoir été maîtrisé par l’évolution et a abouti à aider à la communication entre les fleurs et les abeilles », explique Beverley Glover, chercheur du département botanique de l’Université de Cambridge (Grande-Bretagne) en marge de l’étude.

Les scientifiques avaient déjà prouvé que les insectes étaient particulièrement attirés par les couleurs bleu-violet. Cette structure anatomique développée par les fleurs est un facteur favorable à la pollinisation, mais tout de même facultatif du fait que certaines plantes n’ont pas les caractéristiques biochimiques et génétiques pour l’exprimer.

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