Ce nouveau vaccin antigrippal à nanoparticules a un potentiel universel !

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Crédits : huntlh / Pixabay

Des chercheurs américains viennent de mettre au point un vaccin antigrippal universel très encourageant. Celui-ci, composé de nanoparticules, a fait l’objet de tests très concluants effectués sur des souris.

Un vaccin prometteur

Il faut savoir que les épidémies de grippe font chaque année plusieurs centaines de milliers de victimes dans le monde. En 2018, le créateur de Microsoft, Bill Gates, désirait donner un coup de pouce aux recherches de vaccins. En effet, l’intéressé a déclaré vouloir soutenir les meilleures recherches à coup de millions de dollars.

Un des vaccins en cours de développement a récemment fait parler de lui. Dans un communiqué publié le 6 janvier 2020, les chercheurs de l’Université de Georgie (États-Unis) ont déclaré que leur vaccin avait un grand potentiel. Plus précisément, il est ici question d’un vaccin à nanoparticules ayant un potentiel universel. Celui-ci a été testé avec succès sur des souris face aux six souches différentes du virus de la grippe !

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Le vaccin développé par les chercheurs de l’Université de Georgie est très prometteur !
Crédits : Grook Da Oger / Wikipédia

Une protéine qui mute plus lentement

Les meneurs de l’étude évoquent une « combinaison d’antigènes en nanoparticules », source d’une forte protection. Il est question d’une nouvelle approche dont le but final est de protéger les humains des différentes souches de la grippe. De plus, il s’agit également de leur éviter l’inoculation d’un vaccin chaque année ! Évidemment, ce type de vaccin universel est attendu depuis très longtemps.

Les chercheurs indiquent avoir mis au point leur vaccin grâce à la protéine neuraminidase (NA), en plus de l’habituelle protéine M2e. Ainsi, le vaccin à nanoparticules utilise la protéine M2e comme noyau tandis que la protéine NA se trouve à la surface. Au passage, rappelons que les autres recherches se concentrent sur le couple M2e-hémagglutinine (HA). Et pourtant, la présente étude a permis de comprendre que la protéine HA mutait très rapidement, ce qui impliquait de se faire vacciner chaque année. Or, la protéine NA mute plus lentement, si bien qu’il s’agissait là d’un choix plus pertinent.

Le vaccin en question a été testé efficacement mais seulement sur des souris. Nul doute que dans les mois qui vont suivre, davantage de réponses seront apportées sur sa capacité à incarner ce vaccin universel tant attendu.

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