Ce micro-implant médical est doté d’une technologie de communication sans fil !

Crédits : capture Youtube / Fadel Adib

Des scientifiques américains ont développé un système sans fil pour communiquer avec des implants placés dans le corps humain, une méthode qui pourrait également fonctionner avec les médicaments électroniques.

Les capteurs et autres pilules électroniques ingérés (ou implantées) dans le corps humain font actuellement l’objet de nombreuses et importantes recherches en médecine, dans le cadre de l’administration et la surveillance de traitements. Actuellement, les appareils tels que les pacemakers ont une batterie intégrée, ce qui suggère un remplacement régulier ainsi qu’un besoin d’espace non négligeable.

Comme l’indique un communiqué publié le 4 juin 2018, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et le Brigham and Women’s Hospital de Boston (États-Unis) ont travaillé ensemble sur une alternative pleine de promesses. Il s’agit d’un système de transmission sans fil baptisé In Vivo Networking (IVN).

Il est question d’un système capable d’émettre des ondes radio pouvant traverser le corps humain à destination d’un récepteur externe. Cependant, comme le signal perd de sa puissance en traversant les tissus, les chercheurs ont pensé à un dispositif muni de plusieurs antennes. La variation de la fréquence de chacune de ces antennes permet de générer un signal plus fort.

Ainsi, le système IVN est capable d’activer et d’alimenter les capteurs implantés dans le corps, mais peut également communiquer. Cela revient à dire que des implants de taille beaucoup plus réduite (car dépourvus de batterie) pourraient être utilisés et rechargés sans avoir besoin d’être remplacés, comme cela est actuellement le cas des pacemakers.

Le côté communication pourrait être essentiel au niveau des pilules électroniques pour des traitements contre diverses maladies – comme la malaria et la maladie d’Alzheimer -, en transmettant des données en temps réel via des micro-capteurs placés dans différentes parties du corps. Les informations pourraient alors concerner le taux de glucose dans le sang, la pression sanguine, la flore intestinale et bien d’autres. Les chercheurs ont également évoqué l’idée de faire de la neurostimulation dans le cadre de traitements contre la maladie de Parkinson, ou encore l’épilepsie.

Sources : Futura Sciences – Siècle Digital