La société Dyson, qui se distingue déjà depuis de nombreuses années avec ses appareils électroménagers haut de gamme, a encore récemment fait parler d’elle. Cette fois, il est question d’un casque audio capable de filtrer l’air ambiant que l’utilisateur respire. Comment ce dispositif fonctionne-t-il ?
Un casque purificateur
Tout le monde a certainement au moins une fois rencontré et utilisé un sèche-mains Dyson dans les toilettes d’un restaurant. Ces dernières années, la société britannique s’est aussi largement fait connaître avec d’autres appareils comme des aspirateurs sans sac et d’autres projets parfois étonnants. Dyson travaille en effet sur des robots ménagers, une voiture électrique et a notamment aussi présenté en 2019 une lampe dont la durée de vie est d’une soixantaine d’années.
Au début de l’année 2020, nous évoquions le fait que Dyson planchait sur un casque audio capable de purifier l’air ambiant. Comme l’explique The Verge, ce casque est déjà disponible sur le marché, sous l’appellation Dyson Zone. En revanche, avec un prix avoisinant le millier d’euros, il n’est évidemment pas pour toutes les bourses.
Le Dyson Zone arbore un look assez « cyberpunk » et se distingue par sa fonction de réduction de bruit active, mais surtout par un genre de visière dont l’objectif est de purifier l’air que respire l’utilisateur. Comment cela marche-t-il ?
Un défaut non négligeable
Le casque est livré avec une panoplie d’accessoires en tout genre, à savoir une pochette de protection en velours, un étui de transport pouvant se transformer en sac à bandoulière ou encore une brossette de nettoyage pour la fameuse visière. Sans surprise, le casque est plutôt lourd : 585 g ou 666 g avec la visière qui est amovible grâce à des aimants. Habituellement, ce genre de casque pèse environ 250 g. Sa batterie permet une autonomie d’une cinquantaine d’heures.
Toutefois, ces caractéristiques ne peuvent détourner les curieux de la fonction sur laquelle Dyson a basé son marketing : la purification de l’air. Dans une publication sur son site officiel, la marque évoque des filtres électrostatiques pouvant capturer 99 % des particules jusqu’à 0,1 micron. Il y est aussi question de filtres à charbon enrichi en potassium K-Carbon qui se chargent des gaz acides provenant de la pollution urbaine, à savoir le dioxyde d’azote (NO2) et le dioxyde de soufre (SO2) entre autres. Il est toutefois difficile de vérifier si ces performances sont réelles ou non.
Néanmoins, le dispositif a un défaut non négligeable. En activant un des trois niveaux de filtration d’air, l’utilisateur comprendra très vite que les turbines se trouvant près des oreilles émettent un bruit audible également pour les personnes se trouvant à proximité.
