Catastrophes naturelles : comparons les plus terribles tsunamis !

Crédits : Chris Wren and Ken Brown / mondoart.net

Les tsunamis sont des catastrophes particulièrement dévastatrices. Lorsque l’on évoque ce genre de termes, nous pensons aux tremblements de terre et à deux événements qui resteront gravés dans les mémoires : le terrible tsunami qui s’est produit dans l’océan Indien en 2004, et celui ayant causé l’accident nucléaire de Fukushima en 2011.

Le terme tsunami (du japonais 津波) est une série d’ondes de très grande période issues du mouvement brutal d’un grand volume d’eau. Si le tsunami fait souvent penser au tremblement de terre qui le précède, d’autres causes existent telles que les glissements de terrain, les explosions volcaniques et plus rarement des chutes de roches géantes d’une montagne et celle d’astéroïdes. La vidéo visible en fin d’article vise à comparer les tsunamis les plus connus et les plus terribles.

Le 26 décembre 2004 se produit au large de l’île indonésienne de Sumatra un séisme d’une magnitude de plus de 9 sur l’échelle de Richter, ayant causé une série de vagues dont les plus hautes mesuraient environ 30 mètres. Cette catastrophe a engendré la mort de plus de 230 000 personnes dans l’Asie du Sud-Est et dans le sous-continent indien. S’il s’agit du plus meurtrier tsunami de l’histoire en raison de son impact dans des régions très touristiques, et ce dernier n’est cependant pas le plus haut, loin de là.

Sumatra après le passage du tsunami en 2004
Crédits : Wikimedia Commons / US Navy

Le 11 mars 2011, un autre séisme d’une magnitude 9 s’est produit à l’est du Japon, et si ce tremblement terre a causé peu de dégâts et de victimes, ce n’est pas le cas du tsunami qui s’est formé ensuite, dont les vagues les plus imposantes pouvaient mesurer 40 mètres de hauteur. La catastrophe a causé près de 20 000 morts ainsi que l’accident nucléaire de Fukushima placé au niveau 7, soit le plus élevé sur l’échelle internationale des événements nucléaires (INES) des accidents nucléaires et radiologiques.

Citons d’autres épisodes : l’explosion du volcan Krakatoa (Indonésie) en 1883, dont le tsunami a engendré des vagues allant jusqu’à 46 mètres de haut, ou encore la chute dans un lac d’un rocher d’un million de mètres cubes issu d’une montagne norvégienne en 1936, créant une vague atteignant 70 mètres de haut !

Cependant, cela reste inférieur comparé aux vagues de 100 mètres de hauteur générées il y a 65 millions d’années par l’astéroïde responsable de la disparition des dinosaures, ayant frappé la péninsule du Yucatán dans l’actuel Mexique. Et pourtant, il y a pire : le méga tsunami généré par l’éruption du mont Saint Helens en 1980 a créé des vagues allant jusqu’à 200 mètres de hauteur, ou encore le glissement de terrain ayant fait déborder le Barrage de Vajont (Italie) en 1963.

Néanmoins, le plus énorme tsunami que l’homme a connu s’est formé en 1958, dans la baie Lituya en Alaska. Suite à un séisme, un gigantesque glissement de terrain s’est produit et a engendré une vague de plus de 520 mètres de haut ! La vidéo visible ci-dessous montre que la puissance de tous les tsunamis évoqués ici n’est rien comparée à celle déployée si l’astéroïde ayant exterminé les dinosaures avait plutôt chuté dans l’océan Pacifique que sur la terre ferme au Yucatán. Voyez plutôt :